Bonjour !
Entretien avec le secrétaire français à la défense et à la sécurité, M. Francis Delon commentant ses entretiens avec Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de sécurité de Russie à l'occasion de sa visite à Paris au cours de laquelle une gerbe a été déposée devant le monument au corps expéditionnaire russe envoyé en 1914 et jusqu'en 1917 sur le front français pour combattre aux côtés des troupes françaises.
Il y avait trois régiments et les morts pour la France de ce corps expéditionnaire un peu oublié sont enterrés au cimetière de Mourmelon, un haut lieu des combats, dans l'est de la France.
Francis Delon, secrétaire défense et sécurité : J’ai eu le plaisir d’accueillir aujourd’hui Nikolaï Ivanov Patrouchev avec lequel nous avons eu des entretiens très fructueux sur la situation internationale, ce sont des réunions qui se tiennent généralement une fois par an, soit en Russie, soit en France, cette année c’était en France et cela nous a permis de passer en revue toute une série d’intérêts communs qui touchent au domaine de la défense et de la sécurité.
Dimitri de Kochko : Vous ne précisez pas, sur ces sujets-là vous ne pouvez pas en préciser quelques-uns ?
Francis Delon : Si, nous avons parlé de terrorisme, nous avons parlé de situations régionales en Afghanistan, en Syrie, nous avons parlé de la lutte contre la prolifération et quand je développe ces sujets-là, je parle de l’Iran, je parle de la Corée du Nord, voilà les sujets que nous avons évoqué, vous voyez ?
Dimitri de Kochko : Mais le retrait d’Afghanistan notamment, qu’est-ce que les Russes…
Francis Delon : Nous avons parlé de l’Afghanistan et nous avons indiqué aux Russes ce que nous-mêmes allions faire après 2014, et nous avons pu échanger nos vues sur ce sujet ensembles.
Dimitri de Kochko : Et concernant le Proche-Orient est-ce qu’il y aura une coopération sur place ?
Francis Delon : Nous avons constaté qu’au-delà des divergences qui peuvent nous séparer notamment sur le sujet syrien, il y a beaucoup d’éléments qui militent pour que nous discutions plus profondément ensembles de ces sujets là puisque notre analyse des origines de la situation est assez similaire.
Dimitri de Kochko : D’après vous est-ce que l’événement d’hier peut changer l’appréciation des Russes ?
Francis Delon : Qu’appelez-vous l’événement d’hier ?
Dimitri de Kochko : L’unification de l’opposition.
Francis Delon : C’est un élément certainement positif oui.
Dimitri de Kochko : Et pour les Russes cela peut bouger leurs positions ?
Francis Delon : Il faut leur poser la question à eux.
Dimitri de Kochko : Et pour le trafic des armes en Syrie, qu’elle est votre position ?
Francis Delon : Nous n’avons pas évoqué ce genre de questions.
Dimitri de Kochko : Sur le monument, revenons plus à quelque chose de mémoriel disons, qu’est-ce que cela représente à votre avis, et qu’est-ce que cela représente à votre avis ? Le monument, le corps expéditionnaire est un peu oublié quand même ?
Francis Delon : Oui je trouve que c’est important que ce monument soit situé là où il est situé au cœur de Paris, qu’il ait été inauguré par le Premier ministre de la France et à l’époque par le Premier ministre de la Russie, Vladimir Poutine, je trouve que c’est important, et c’est une belle idée d’avoir saisi l’occasion de la visite de Nikolaï Patrouchev à Paris pour le fleurir.
Dimitri de Kochko : Merci beaucoup !
Francis Delon : Je vous en prie, au revoir Monsieur. /L
Lien : http://french.ruvr.ru/2012_11_13/94450702/
Chiron
13.11.2012, 15:17
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