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Les 4 accord tolteques

5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 18:30

 

 

 

 

Alecha, monument aux soldats soviétiques à Plovdiv

Пловдив Болгария Алеша памятник 

« Se dresse sur le mont Alecha, un soldat russe en Bulgarie » : ce sont les paroles de la vieille chanson qui reste pourtant populaire à Plovdiv. C’est dans cette ville bulgare qu’il y a 55 ans a été érigé un monument de douze mètres de haut en hommage aux soldats soviétiques qui avaient libéré le pays pendant la Seconde guerre mondiale.

Alexeï Skourlatov, simple soldat soviétique, a été pris pour modèle pour ce monument. A la fin des années 1980 Alecha a été pourtant proclamé le « symbole de l’occupation soviétique ». Les autorités municipales ont à plusieurs reprises essayé de démonter le monument mais les habitants de Plovdiv ne l’ont pas permis en faisant la garde sur le mont jour et nuit. C’est en 1996 que l’affaire a été close par la décision de la Cour suprême bulgare qui a statué qu’Alecha était un monument aux héros de la Seconde guerre mondiale et ne pouvait donc pas être détruit.

D’une façon générale, l’attitude des Bulgares est positive en ce qui concerne les monuments soviétiques, dit le directeur de l’Institut russe des études stratégiques, Léonid Rechetnikov.

« La majorité du peuple bulgare se montrent respectueuse et rend hommage aux monuments soviétiques dont Alecha à Plovdiv. Il existe un très fort mouvement national – les Russophiles de Bulgarie – qui compte beaucoup de membres, plus de 25 milles membres officiellement enregistrés. Ce sont eux qui s’occupent de la protection des monuments, de la restauration, des réparations et de nouveaux monuments. Il est vrai qu’il s’agit pour la grande partie des monuments de la guerre russo-turque du XIX siècle mais les monuments soviétiques, ils les protègent aussi ».

Il y a eu des tentatives de démonter les monuments aux soldats soviétiques non seulement en Bulgarie mais aussi dans d’autres pays d’Europe de l’Est. Ainsi, en Estonie après une longue bataille le célèbre Soldat de Bronze de Tallinn a été finalement démonté pour être installé ailleurs. En même temps, les collaborateurs des nazis sont présentés en héros, fait remarquer Vladimir Simindey, directeur des programmes d’étude du Fonds russe Mémoire historique (Istoricheskaya Pamayt).

« Dans certains pays c’est du cynisme absolu. Par exemple, en Lettonie un monument aux policiers lettons a été récemment érigé alors que les monuments aux soldats soviétiques ne peuvent pas être restaurés. Jusqu’ici on n’arrive pas à décider de la façon à restaurer des cimetières militaires, des inscriptions sur les tombes, etc. Et ce n’est pas la mémoire populaire qui est derrière tout cela mais une mémoire sociale artificiellement créée par les forces au pouvoir. Il s’agit d’une révision en douce des résultats de la Seconde guerre mondiale ».

En Ukraine aussi, surtout à l’ouest du pays, on voit régulièrement des tentatives de démonter ou de profaner les monuments aux héros de la Grande guerre patriotique. Dans les années 1990 l’administration de l’une des villes de la région de Transcarpatie a décidé de démonter un char T-34, monument se dressant devant un musée local, afin de le vendre à la ferraille. Un vétéran de guerre a alors décidé d’acheminer le char vers la Roumanie voisine. A la surprise du vieux chartiste, il a été bien accueilli là-bas. Aujourd’hui le char qui est redevenu monument, constitue l’une des curiosités touristiques de Bucarest.

 

Lien : http://french.ruvr.ru/2012_11_04/93491443/

 

 

 

 

 

Chiron

4.11.2012, 23:49
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Photo: RIA Novosti

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