L’enquête menée en France sur une cellule islamiste radicale a permis de découvrir dans un box des produits pouvant permettre de fabriquer des engins explosifs. Le procureur de Paris François Molins a dit avoir affaire à un groupe terroriste présentant un danger sérieux.
Les autorités reconnaissent que les extrémistes ne viennent pas de l’étranger, mais sont un produit fabriqué en France. Et encore : la population de souche de l’ancienne métropole devient objet de manifestations racistes de la part des ressortissants des ex-colonies, assurent certains hommes politiques français qui ont lancé la polémique à ce sujet.
L’un des polémistes, Gilles-William Goldnadel, avocat et publiciste, président et fondateur de l’association « Avocats sans frontières », a déclaré que le problème mûrissait depuis longtemps, mais était jusqu’à présent passé sous silence. M. Goldnadel l’explique de la façon suivante : la Seconde guerre mondiale et l’Holocauste ont mis dans l’embarras les esprits occidentaux, car ces crimes ont été commis par des blancs au nom de la race blanche.
Il y a deux ans Thilo Sarrazin, membre du Parti social-démocrate allemand, a publié le livre qui a fait scandale L’Allemagne court à sa perte, dans lequel il décrit le même phénomène dans son pays. Après cela, accusé de racisme, il a dû quitter le conseil des directeurs de la Bundesbank. De l’avis de M. Sarrazin, les immigrés musulmans, même de la deuxième et de la troisième génération ne parviennent pas et, d’ailleurs, ne veulent pas s’intégrer dans la société allemande. Et comme résultat, sur fond de baisse du taux de natalité de la population de souche, on voit changer progressivement la composition ethnique et le niveau intellectuel général des habitants de l'Allemagne. Voici ce que Thilo Sarrazin a dit dans une interview à La Voix de la Russie :
« Le phénomène que je décris dans mon premier livre ne se limite pas à la seule Allemagne : il existe en France, en Angleterre, et en Suisse, dans toute l’Europe. Mais en somme j’ai noté le faible niveau de conscience des Allemands, ce qui est lié de même plutôt au passé. Je n’ai rien contre le multiculturalisme. Or ceux qui viennent résider dans un autre pays, doivent respecter les règles de l’Etat qui les accueille, s’intégrer dans la société. Quand ils ne le font pas, cela sucite des problèmes. Je suis persuadé que des difficultés du même genre existent également en Russie ».
La même année 2010, quand le livre de Thilo Sarrazin a paru, la chancelière allemande Angela Merkel a publiquement exigé que les immigrés venant travailler en Allemagne, parlent l’allemand. Car dans ce cas seulement ils deviendront des acteurs à part entière du marché de l’emploi.
D’après tout, les politiques européens (et pas seulement eux) doivent apporter des correctifs à la politique des migrations, en la rendant au maximum ouverte, et ce qui est essentiel, honnête. Et pour commencer il convient d’appeler publiquement les choses par leur nom. Toute porte à croire que c’est précisément cette première démarche qui réussit le moins aux politiques européens. T
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Chiron
11.10.2012, 15:47
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