La Grande D ' Âme

Législatives: les Russes aux urnes en France

© RIA Novosti. Vladimir Dobrovolski

Plus de 200 Russes ont voté dimanche dans des bureaux de vote en France à 10 heures, heure de Paris, selon les données des commissions électorales locales.

"107 ressortissants russes ont donné leur voix à un candidat à la Douma, à l'ambassade à Paris", a indiqué le chef de la commission électorale Léonide Kadychev.

Selon lui, plus d'un millier de Russes sont inscrits sur la liste électorale. Il s'agit de diplomates, de Russes résidant en France et de touristes.
"C'est un choix responsable", a dit Maxime, 18 ans, qui participe au suffrage pour la première fois.

"A Paris depuis hier, nous sommes aujourd'hui à l'ambassade pour donner notre voix et accomplir notre devoir civique", ont indiqué Andreï et Ekaterina, deux touristes venus de Saint-Pétersbourg.

Quatorze électeurs ont voté dans un bureau de vote installé à la Représentation de la Chambre de commerce russe, 32 personnes ont fait leur devoir civique à Strasbourg, douze ressortissants russes l'ont fait à Monte-Carlo et neuf à Lyon et Bayonne. Ces deux villes ont vu ouvrir des bureaux de vote russes pour la première fois.

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Chiron

Attaque contre l'ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran

© AFP/ Atta Kenare

L'attaque perpétrée mardi contre l'ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran a été organisée par les forces islamistes du pays en vue de nuire au président Mahmoud Ahmadinejad à l'approche des élections législatives de 2012, estime Viktor Sajine, chercheur à l'Institut d'études orientales de l'Académie des sciences russes.

"On a l'impression que cette attaque a été organisée par les conservateurs religieux pour faire du tort au gouvernement d'Ahmadinejad", a-t-il déclaré vendredi lors d'une table ronde à RIA Novosti.

Le 29 novembre un groupe d'étudiants a tenu un meeting devant le bâtiment principal de l'ambassade britannique à Téhéran, avant d'attaquer d'autres bâtiments de la mission diplomatique situés dans différents quartiers de la ville. Selon les médias iraniens, six employés de l'ambassade ont été pris en otage, mais libérés peu après par la police. Les étudiants ont lancé cette action pour protester contre les nouvelles sanctions décrétées par Londres en réaction au programme nucléaire iranien.

D'après M. Sajine, il est peu probable que l'attaque se soit déclenchée spontanément. Il s'agit, selon lui, d'un coup monté. Les cailloux, les cocktails Molotov et les drapeaux britanniques, qui devaient être incendiés par les manifestants, avaient été préparés d'avance. La télévision iranienne est très vite arrivée sur les lieux, à la différence de la police qui, cette fois, a été lente à intervenir.

L'expert a également constaté que la diplomatie iranienne semblait être "un peu déroutée", ce qui donne à penser que "le gouvernement n'a visiblement pas participé à l'action" et que celle-ci "pourrait être l'œuvre de l'opposition".

Si l'opposition a réellement organisé cette attaque, elle a atteint son objectif, car les pays étrangers en imputent la faute à M. Ahmadinejad, a conclu l'expert.

Le directeur du Centre d'étude de l'Iran contemporain, Radjab Safarov, conteste ce point de vue. Selon lui, le saccage de la mission britannique avait effectivement pour but de ternir la réputation des autorités iraniennes. Cependant, il n'a pas été organisé par l'opposition, mais par des services spéciaux occidentaux.

"L'Iran n'avait aucun intérêt à fournir à l'Occident une nouvelle occasion de le critiquer", a indiqué M. Safarov.

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Chiron

Sergueï Ivanov

© RIA Novosti. Mikhail Fomichev

Les sanctions imposées par l'Union européenne contre la Syrie n'impliquent pas la fin des livraisons d'armes russes dans ce pays, a estimé jeudi le vice-premier ministre russe Sergueï Ivanov.

"La Russie fera ce qui n'est interdit par aucunes normes, règles et conventions", a déclaré M.Ivanov.

A la question de savoir si Moscou fournirait des armes à Damas sur fond de sanctions européennes, le vice-premier ministre a répondu par une autre question: "Est-ce interdit?"

Réunis jeudi à Bruxelles, les chefs de diplomatie des Vingt-sept entendent élargir les sanctions contre la Syrie qui est depuis huit mois en proie à des accrochages entre les opposants au régime du président Bachar el-Assad et les forces de l'ordre.

Il s'agit du neuvième train de sanctions européennes contre Damas. Les sanctions concernent notamment les secteurs financier, bancaire et énergétique, ainsi que les personnes et entreprises impliquées dans les répressions.

A la fin de la dernière semaine, la Ligue arabe a aussi décrété des sanctions économiques contre la Syrie en réaction au refus de Damas d'accueillir ses observateurs.

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Secrétaire du Conseil de sécurité de Russie Nikolaï Patrouchev

© RIA Novosti. Andrey Stenin

Le Conseil de sécurité de Russie élargira sa coopération avec le Conseil de la défense nationale de Cuba, a annoncé mercredi le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie Nikolaï Patrouchev, en visite à La Havane depuis mardi.

"Nous avons convenu d'intensifier la coopération entre le Conseil de sécurité et le Conseil de la défense nationale cubaine", a indiqué M.Patrouchev qui a rencontré mercredi le leader cubain Raul Castro et les représentants de plusieurs ministères à La Havane.

"Nous coopérerons pour renforcer la sécurité de nos pays, des régions où se trouvent nos pays et la sécurité internationale", a ajouté le responsable russe après la cérémonie de dépôt de fleurs devant le Mémorial des soldats soviétiques qui avaient servi à Cuba à l'époque de la guerre froide.

Les entretiens russo-cubains ont porté sur la situation sur la scène internationale, le règlement des conflits au moyen des négociations.
Le Conseil de la défense nationale cubain est un organe du pouvoir politique et militaire de Cuba chargé de gérer les situations d'urgence. Le Conseil comprend le président et deux vice-présidents du Conseil d'Etat, ainsi que cinq autres membres désignés par le Conseil d'Etat, sur proposition de son président.

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