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Les 4 accord tolteques

8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 21:41

 

 

 

 

Dmitri Rogozine
17:37 08/12/2011
BRUXELLES, 8 décembre - RIA Novosti
La Russie renforcera son potentiel de dissuasion nucléaire en cas d'impossibilité de s'entendre avec l'Otan sur la défense antimissile en Europe, a déclaré jeudi à Bruxelles Dmitri Rogozine, délégué permanent russe auprès de l'Alliance.


"Si nous n'arrivons pas à nous entendre sur la défense antimissile (…), nous serons dans l'obligation de nous renforcer", a indiqué l'ambassadeur à l'issue d'une réunion ministérielle du Conseil Russie-Otan.

Et d'ajouter que cette position avait été portée à la connaissance des partenaires otaniens de la Russie.

La Russie et les Etats-Unis avaient convenu lors du sommet de l'Otan à Lisbonne en 2010 de coopérer dans le domaine de la défense antimissile européenne. Le partenariat était toutefois resté lettre morte. Le dialogue sur le bouclier antimissile en Europe est dans l'impasse, l'Otan refusant de fournir des garanties écrites attestant que ce système ne serait pas dirigé contre la Russie.


Le président russe Dmitri Medvedev a promis le 23 novembre de déployer dans l'ouest et le sud de la Russie des systèmes offensifs modernes garantissant la destruction des installations européennes du bouclier antimissile si les Etats-Unis poursuivaient son déploiement.

© RIA Novosti.

 

 

 

Lien : http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-moscou-renforcera-son-potentiel-de-dissuasion-en-cas-d-impasse-sur-le-bouclier-91794867.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chiron

8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 21:36

 

 

 

 

 

 

 

Vladimir Poutine s'en est vivement pris jeudi à l'opposition russe qui conteste la victoire du parti au pouvoir aux législatives et aux Etats-Unis qui, selon lui, sont derrière la contestation. | Retro

-poutine-tacle-clinton-concernant-la-fraude-aux-elections-91779013.htmlvez toutes les vidéos du groupe

 

 

Lien : http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-russie-poutine-tacle-clinton-concernant-la-fraude-aux-elections-91779013.html

 

 

 

 

 (e)(e)SP A0128g

 

 

 

 

 

 

Chiron

8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 20:01

 

 

 

 

Bonsoir !

 

 

 

Sergueï Chmatko
18:53 08/12/2011
MOSCOU, 8 décembre - RIA Novosti

Le ministre russe de l'Energie Sergueï Chmatko et le ministre algérien des Finances Karim Djoudi évoqueront vendredi la coopération des deux pays dans les secteurs du pétrole et du gaz, a annoncé le service de presse du ministère russe à l'agence Prime.

Cette question sera examinée lors d'une réunion de la Commission intergouvernementale russo-algérienne pour la coopération économique, commerciale, scientifique et technique.

De nombreuses sociétés énergétiques russes opèrent actuellement en Algérie. Des efforts particulièrement intenses sont déployés dans ce pays maghrébin par le conglomérat Gazprom, le constructeur de gazoducs Stroytransgaz et groupe pétrolier Rosneft.

Lors de la réunion de la Commission intergouvernementale russo-algérienne en 2010, les parties ont convenu de poursuivre l'élaboration d'un projet d'accord portant sur le nucléaire civil. Moscou et Alger ont alors indiqué que ce document serait conçu compte tenu de leurs engagements internationaux.

 

Lien : http://fr.rian.ru/business/20111208/192348933.html

 

 

 

 

 

 

 

 

Chiron

7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 01:13

 

 

 

 

Mikhaïl Marguélov
21:39 06/12/2011
MOSCOU, 6 décembre - RIA Novosti

Un forum d'affaires international intitulé "Russie-Afrique", le plus important depuis la chute de l'URSS, se déroulera le 16 décembre à Addis-Abeba, en Ethiopie, a annoncé mardi à Moscou le représentant spécial du président russe pour la coopération avec l'Afrique Mikhaïl Marguélov.

Le forum "Russie-Afrique" qui réunira les représentants de grandes sociétés publiques et privées russes ainsi que des dirigeants de pays africains "sera le premier forum d'un tel niveau organisé en Afrique à l'époque postsoviétique", a indiqué M.Marguélov à RIA Novosti.

Parmi les participants au forum figurent les patrons des groupes russes Lukoil, Gazprom (hydrocarbures), RZD (Chemins de fer de Russie), Vneshekonombank, Rosatom (nucléaire), Vimpelkom (téléphonie mobile), Power Machines et Rosoboronexport (agence d'exportation d'armements).

Le premier ministre éthiopien Meles Zenawi, les ministres des Finances, de l'Economie, des Ressources naturelles du pays, ainsi que des patrons de sociétés africaines et les dirigeants de l'Union africaine participeront également au forum.

Le forum "Russie-Afrique" devrait devenir une sorte de "Davos africain", appelé à rapprocher les sociétés russe et africaine, a estimé M.Marguélov.

 

 

Lien : http://fr.rian.ru/world/20111206/192308336.html

 

 

 

 

(e)(e)SP A0128g

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chiron

7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 01:06

 

 

 

 

Bonsoir !

 

 

Le ministère russe des Affaires étrangères
21:22 06/12/2011
MOSCOU, 6 décembre - RIA Novosti

Le ministère russe des Affaires étrangères qualifie "d'inacceptables" les déclarations de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton et d'autres représentants de l'administration américaine sur les récentes élections législatives en Russie.

"Les propos de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton sur les élections législatives en Russie, ainsi que les commentaires similaires des représentants de la Maison Blanche et du Département d'Etat américain sont inacceptables", lit-on dans un communiqué du porte-parole de la diplomatie russe, Alexandre Loukachevitch, publié mardi.

Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OSCE, tenue le 6 décembre à Vilnius, Mme Clinton a affirmé que ces élections n'étaient "ni libres ni justes". Le porte-parole de la Maison Blanche s'est pour sa part déclaré "préoccupé" par les informations faisant état d'irrégularités commises lors des élections.

M. Loukachevitch a également souligné que cette position "était en rupture avec la tendance positive qui caractérise les relations bilatérales" russo-américaines.

 

Lien : http://fr.rian.ru/world/20111206/192307544.html

 

 

 

 

  La ferme clinton

 

 

 

 

 

 

 

 

Chiron

 

 

6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 12:36

 

 

 

 

DSK grand acteur au cinéma

 

 

 

 

 

 

 

C'est incontestable, vraiment,  je trouve malgrès tout ce qu'on dit qu'il à un formidable talent de grand acteur "rare de nos jour" et qui mieux que lui pour incarné son personnage...

 

 

Il a exellé pendant la période ou il a les menotes et le tribunal

 

 

 

 A la Lino ventura ce n'est pas une flaterie c'est un fait

 

 

 

 

...

 

 

 

 

Chiron

6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 12:18

 

 

 

 

Russie

“Nul doute déjà, que la fin de «la guerre froide» a marqué la fin d’une étape plus longue du développement international – 400-500 ans, durant lesquels la civilisation européenne a dominé dans le monde. L’Occident historique s’est toujours propulsé à la pointe de cette domination”.

 

“La nouvelle étape est parfois définie comme «post-américaine». Mais, certes, ce n’est pas le «monde d’après les USA» et d’autant plus sans les USA. C’est un monde, où, à la suite de la montée d’autres centres globaux de la force et de l’influence, l’importance relative du rôle de l’Amérique se réduit, comme cela avait déjà eu lieu au cours des dernières décennies dans l’économie et le commerce globaux. Le leadership est un tout autre problème, avant tout celui de l’obtention de l’entente parmi les partenaires, de la capacité d’être premier, mais parmi ses égaux”.

” Pour définir le contenu de l’ordre mondial en formation, on avance aussi les termes comme multipolaire, polycentrique, non-polaire”.

“Nous ne partageons pas les craintes, que la reconfiguration actuelle qui se passe dans le monde mène inévitablement « au chaos et à l’anarchie ». On observe le processus naturel de la formation d’une nouvelle architecture internationale – tant politique, que financière et économique, qui répondrait aux réalités nouvelles”.

“La Russie se voit comme une partie de la civilisation européenne, qui possède les racines chrétiennes communes”.

“Le dur modèle anglo-saxon du développement socio-économique présente de nouveau des ratés, comme dans les années 20 du XXe siècle .L’Occident avait pour beaucoup créé l’architecture financière et économique globale à son image. Et actuellement, où l’on est en présence du déplacement reconnu par tous de la force financière et économique vers les nouvelles économies en croissance rapide comme la Chine, l’Inde, la Russie, le Brésil, il devient évident que ce système n’est pas adéquat aux réalités nouvelles. Au fond, on a besoin d’une base financière et économique, qui correspondrait au polycentrisme du monde contemporain”.

***
Plus d’un an après ses propos tenus par Sergei Lavrov(en juin 2008 ) (Ndlr : Ministre des affaires étrangères de la Fédération de Russie) un seul constat s’impose, la crise financière les a totalement confirmés. A l’aurore de cet automne 2009, l’occident s’apprête à sortir de l’histoire par la petite porte, après avoir transmis ses métastases à l’humanité toute entière. Dans ce monde en re-configuration, il est bon se demander quelle est la place que les peuples du continent Européen entendent jouer.

 

A l’heure ou les lignes de fractures sont de plus en plus illisibles, il est bon de rappeler que la seule chance de survie des peuples Européens est de sortir de l’ornière atlantiste suicidaire et de développer une collaboration poussée et intégréé avec la fédération de Russie, afin que ce binôme “Euro-Russe” contribue à maintenir la paix sur le Heartland, au sein de ce nouveau monde multipolaire et polycentrique.

 

 

Dans un monde polycentrique et multipolaire, l’unité Européenne est inévitable

Loin de l’idéalisme politique de comptoir, la réalité du monde de demain passe par l’économie et la démographie. La baisse d’influence de l’Amérique se traduit également par une augmentation de l’influence de nombres d’autres acteurs : BRIIC (Ndlr : Brésil, Russie, Inde, Indonésie et Chine), monde arabo-musulman riche en énergie et en capital humain…. La population de la planète atteint aujourd’hui 6,5 milliards d’habitants et devrait dépasser les 9 milliards en 2050. L’Europe, qui compte aujourd’hui 728 millions d’habitants (dont 1/3 hors de l’UE) devrait voir sa population tomber à entre 564 millions et 632 millions d’habitants, soit représenter entre 7 et 8% de la population mondiale et moins de 20% du PIB soit à peu près autant que la Chine seule (!). La France pour prendre un exemple devrait compter elle 70 millions d’habitants en 2050, soit 0,8% de la population mondiale, un habitant sur trois ayant plus de 60 ans (!) et la moitié la plus jeune de sa population étant à cet moment la d’origine extra-européenne, principalement Afro-maghrébine.

Dans ce contexte, et malgré les discours percutants de personnalités crédibles et intéressantes (Nicolas Dupont Aignant, Paul Marie Couteaux ou Jean Pierre Chevènement pour ne citer qu’eux) la sortie de l’UE et le retour au « souverainisme » national est probablement la dernière des solutions à envisager. L’UE est certes imparfaite à 99% mais elle est imparfaite en ce qu’elle est dirigée par Bruxelles, qui est une officine du « parti américain » qui traite l’Europe en colonie américaine.

Pire les Américains (qui souhaitent avant tout maintenir leur position dominante et défendre leurs intérêts) ne souhaitent pas une Europe unie et puissante, apte à ne pas les suivre dans leurs offensives militaires illégales ou même à s’y opposer, diplomatiquement, voir militairement. C’est la raison pour laquelle les Américains font « tout » pour rentrer leur cheval de Troie (Turquie) dans l’Europe, afin d’y semer la discorde et de déstabiliser un ensemble homogène en création. N’oublions pas enfin que la Turquie, seconde armée de l’OTAN, est avec Israël le pion de l’Amérique au Proche-Orient, et que celle-ci occupe militairement l’Europe (Chypre).

C’est la raison pour laquelle les Américains ont tout fait pour dissuader De Gaulle d’obtenir l’indépendance nucléaire et de sortir du commandement intégré de l’OTAN. Parce qu’une France indépendante, prélude à une Europe indépendante pouvait entraîner la pire des situations envisageables pour les stratèges US, perdre l’avantage pris à la fin de la guerre (l’occupation de l’Europe de l’Ouest) et donc la main mise sur la façade « ouest » du heartland.

C’est également la raison pour laquelle certains stratèges du « parti américain » en Europe ont parfaitement compris l’intérêt à appuyer les « refus » de l’UE en soutenant des partis « anti UE » et Europhobes comme ce fut ouvertement le cas en Irlande avec le candidat Libertas par exemple. Plus récemment, le Bruxellophobe Philippe de Villiers a lui aussi rejoint le parti Atlantiste de Nicolas Sarkozy, l’UMP, pourtant ouvertement Europhile et après que celui ci ai fait rejoindre à la France le commandement intégré de l’OTAN.

La perte de souveraineté des pays Européens est un processus qui a traversé deux stades principaux.

* Le premier est celui de la fin des empires, issu du traité de Westphalie et qui prône l’identité nationale (l’état nation) comme identité première. Cette ‘nationisation’ des identités Européennes a crée les conditions de la guerre de 30 ans qui a ravagé notre continent dans la première moitié du 20ième siècle. Curieux hasard, le traité de Westphalie mettait lui également fin à une guerre civile européenne de 30 ans.

* Le second stade est celui de la régio-fragmentation. Ce processus que l’on nous affirme comme éminemment politico-progressiste (les régions seraient le stade ultime de l’intégration politique européenne) est en fait le résultat d’un processus politique extérieur volontaire afin d’affaiblir l’Europe en la morcelant en entité qui de par leur petite taille n’ont plus aucune autonomie économique ni de souveraineté militaire. Cela a été particulièrement le cas pour l’est de l’Europe comme en Tchécoslovaquie, en Yougoslavie ou en URSS, pour des raisons évidentes : ces nations ne « baignant » dans le bain Occidental que depuis peu elles étaient suspectes de réticence à l’alignement euro-atlantique.
Quoi alors de moins étonnant que les partis Européens les plus éminemment régionalistes soient les partis les plus européistes et les plus actifs en faveur de l’extension de l’OTAN et de l’intégration euro-atlantique. Ces mêmes « lignes » politiques sont partagées par les commissaires de Bruxelles, agents zélés des intérêts Américains en Europe.

Évidemment cette Europe de Bruxelles est l’inverse de l’Europe puissante et indépendante que nous voulons. L’union Européenne charnelle et réelle (et non légale) est néanmoins le seul objectif à défendre pour que les Européens maîtrisent leur destin et redeviennent acteur et non seulement spectateurs. Or le monde de demain ne sera probablement pas un monde plus « ouvert » que celui que nous connaissons, ce sera probablement un monde d’affrontements, de conflits de blocs, de territoires, de zones et de civilisations. Dans ce monde de tension croissante, la clef pour l’Europe est de se doter d’une structure de défense qui lui appartienne et lui permette de protéger ses intérêts et ses citoyens. En ce sens, les propositions du président Medvedev sur la nécessité de créer une structure de sécurité Pan-Européenne (remplaçant l’OTAN) sont un défi réellement intéressant pour l’Europe.

 

 

Dans un monde polycentrique et multipolaire, sortir de l’OTAN et créer une défense continentale non atlantique.

L’OTAN est une alliance militaire constituée en 1949 pour faire face à l’URSS mais aussi au risque futur d’une nouvelle situation pour l’Europe comme celle-ci avait connu avec l’Allemagne. Rapidement, cette alliance sous la coupe des anglo-saxons entraîna la constitution d’une alliance concurrente dans l’autre bloc (soviétique) en 1955 : « le pacte de Varsovie ». Cette double alliance scinda le monde en deux blocs rivaux jusqu’en 1958, lorsque la France de De Gaulle décida de quitter le bloc anglo-saxon et de développer son propre programme nucléaire. En 1966, la France quitte le commandement de l’OTAN, et le siège de l’OTAN est déplacé de Paris à Bruxelles, ce qui est toujours le cas aujourd’hui, Bruxelles hébergeant donc et les institutions Européennes, et celles de l’OTAN. Retour dans le giron moins de 30 ans plus tard puisqu’en 1995, le président Français Chirac entama les négociations de retour au sein du commandement intégré de l’OTAN, retour avalisé et effectué par le président Nicolas Sarkozy le 17 mars 2009.

Il convient dès lors de se demander quelles sont les raisons de ce retour de la France en tant qu’acteur essentiel au sein de l’OTAN. Celle-ci n’a en effet aujourd’hui que deux fonctions principales, qui sont les deux dans le pur intérêt de l’Amérique mais vont totalement à l’encontre des intérêts Européens.
Tout d’abord elle est devenue une arme de conquête du heartland Eurasien par l’Amérique et en ce sens, son extension à l’est, vers les frontières de la Russie, passe par l’adhésion de nations nouvelles (nouvelle Europe) pour des motifs erronés, qui sont la crainte historique d’un impérialisme Russe qui n’existe pas mais que les stratèges américains entretiennent parfaitement.

Sous couvert d’entrée dans le « partenariat euro-atlantique », l’OTAN s’installe directement dans le cœur de l’Europe afin de pousser la Russie dans ses retranchements orientaux et de diviser une nouvelle fois l’Europe en installant ses bases militaires devant la frontière Russe. C’est le but réel de la campagne de Serbie (la Serbie étant un pion Russe dans la logique du Pentagone) avec la base bondsteel mais également de la révolution orchestrée en Ukraine, le but étant d’installer une base Américaine en Crimée, en lieu et place de la base Russe actuelle.

Depuis le 11/09/2001 également, l’OTAN s’est transformée en « armée » de croisés aux yeux du monde musulman, les mêmes stratèges tentant de nous persuader que l’OTAN est un rempart contre l’islamisme agressif et terroriste. Pourtant nul besoin d’être savant pour comprendre que la campagne d’Irak et celle d’Afghanistan, si elles devaient être gagnées (ce qui ne sera vraisemblablement pas le cas) ne vaincraient pas le « terrorisme Islamique ». L’Islamisme est aujourd’hui utilisé comme bouclier et paravent pour justifier des objectifs géopolitiques bien antérieurs. Ne suspecte t’on pas que l’attaque de l’Afghanistan ait été justifié par le 11/09 mais planifiée bien avant et que son but réel soit l’implantation de troupes US au cœur de l’Eurasie ? Peut-on sans rire croire que l’Irak baathiste de Saddam Hussein ai été un des vecteurs du terrorisme islamique mondial, ou plutôt visé pour ses puits de pétrole ?

Les guerres de domination de l’empire Américain sont des guerres pour la maîtrise des ressources naturelles, qui sont concentrées (hormis en Arctique) entre la péninsule Arabe, l’Irak, l’Iran, le golfe Persique, le sud Russie (Caucase) et l’Afghanistan. Or ces conflits énergétiques déclenchés sur des faux motifs ne sont pas ceux de l’Europe. Pire ils sont susceptibles d’entrainer l’Europe dans des tensions ethnico-religieuses sur « son » territoire. La désintégration de la Yougoslavie nous a montré à quel point une structure de sécurité était essentielle pour maintenir son harmonie et faire face aux déstabilisations de l’extérieur.

L’affaire récente du Kosovo a parfaitement démontré à quel point l’Europe sert de tête de pont aux américains pour « attaquer » et « conquérir » l’Eurasie, et donc la Russie tout en créant des tensions entre peuples Européens et surtout avec la Russie, à qui « l’avertissement » Serbe était adressé. Point d’orgue de cette politique de conquête, le vote du Silk road strategy Act par le congrès US en 1999 destiné à « favoriser l’indépendance des pays du Caucase et d’Asie centrale et à créer un pont terrestre détournant le commerce de ces pays avec l’ouest (qui passe actuellement par le territoire russe) vers le trajet de l’antique Route de la Soie aboutissant aux ports turcs, donc à un pays de l’OTAN. L’oléoduc BTC qui passe par la Géorgie s’inscrit dans cette stratégie et explique en partie le développement de l’assistance militaire à la Géorgie depuis l’arrivée au pouvoir de Mikhaïl Saakachvili.

 

 

Dans un monde polycentrique et multipolaire, éviter la désintégration continentale.

Toujours en 1999, malgré l’attaque de la Serbie, et après 10 ans d’effondrement total, la prise de pouvoir de Vladimir Poutine va redresser la Russie et replacer celle ci sur le devant de la scène politique mondiale. L’Europe ayant basculé vers l’OTAN (participation des nations européennes à l’agression contre la Serbie), la Russie, la Chine et les nations musulmanes d’Asie centrale créent en 2001 l’Organisation de Shanghai ainsi que l’OSTC en 2002. Ces alliances militaires eurasiatique et inter-religieuses ayant pour but de répondre au double encerclement Russe et Chinois par l’armée Américaine et à défendre le pré-carré régional eurasiatique. Comme le disait Zbigniew Brezinski : « La stratégie eurasiatique des Etats Unis a suscité en réaction un rapprochement entre la Russie et la Chine. Les deux puissances continentales sont en train de construire une véritable alliance militaire face à la coalition anglo-saxonne et à ses alliés. »

Cette offensive Américaine vers l’est (de Berlin à Kiev) s’est matérialisée en deux étapes essentielles, de 1996 à 2009 :

* En 1996 est créé l’organisation GUUAM qui regroupe Géorgie, Uzbékistan , Ukraine, Azerbaïdjan et Moldavie. Ces nations désirent à l’époque « sortir » du Giron post soviétique après la chute du mur et dans un contexte d’effondrement de l’état Russe. Il n’est pas surprenant que ces nations aient des positions géographiques stratégiques et par conséquent aient été victimes des révolutions de couleur financées par les ONG proches de la CIA (révolution orange, des tulipes, des roses et récemment en Moldavie après les élections) ainsi que des changements de régimes pro-Occidentaux liés. Symbole de la « couleur » de cette association, les membres observateurs sont la Turquie et la Lettonie (!). Néanmoins ces régimes renversés n’ont pas obtenu les résultats escomptés par leur supporters (intégration dans l’OTAN et l’UE, amélioration du niveau de vie…) mais au contraire ont entrainé une dégradation de la situation économique et aucune intégration dans le système euro-atlantique. C’est la raison pour laquelle le départ de l’Ouzbékistan en 2005 et l’absence de réalisation concrète de l’organisation l’ont mise en sommeil politique et qu’en mai 2006, le politologue azerbaïdjanais Zardust Alizadé exprimait encore ses doutes quant aux « perspectives de développement de l’alliance, et l’obtention de résultats pratiques ».

* Aujourd’hui, la seconde étape se matérialise agressivement via l’apparition d’un nouveau front, que l’on peut appeler le GUA (Georgie, Ukraine, Arctique).
En Géorgie : l’incapacité politique du président a incité les stratèges Américains à lancer une opération militaire en août 2008, celle-ci ayant néanmoins échoué puisque l’armée Russe a répondu avec force et a « libéré » les territoires d’Ossétie et d’Abkhazie. Ce conflit est le premier conflit de la Russie avec l’Amérique hors des frontières Russes (la précédente étant la déstabilisation Wahhabite en Tchétchénie, fomentée en grande partie par la CIA).
En Ukraine les récents conflits gaziers témoignent des tensions grandissantes et un observateur éclairé jugeait récemment que « un conflit limité, sous le prétexte d’un litige territorial, devrait éclater entraînant une rupture des fournitures de gaz pour une période plus ou moins longue, les crises gazières sont provoquées afin d’entraîner les consommateurs européens à une telle coupure ».

L’Arctique nécessitant un développement propre, j’incite mes lecteurs à lire mes précédents articles à ce sujet (ici et là) et à consulter le blog de « zebrastationpolaire » à ce sujet.

Ces manœuvres d’encerclement, d’endiguement et de déstabilisation ont divers objectifs :
- Contrôler les pourtours des mers noire, caspienne et baltique, zone essentielles et de transit entre l’orient et l’occident.
- Maîtriser les futurs corridors énergétiques, notamment via un projet de construction d’oléo- et gazoducs contournant la Russie mais reliant les régions de la Caspienne, de la mer Noire et de la Mer Baltique.
- Etendre l’influence de l’OTAN le plus à l’est, au cœur de l’Eurasie afin de réduire la sphère d’influence de la Russie (sur son étranger proche) mais surtout en Europe et empêcher un éventuel développement de l’influence chinoise vers l’Asie centrale

Évidemment un lecteur non averti me dira que les russes et les américains n’ont cessé de s’affronter depuis 1945 et que globalement, ce n’est pas l’affaire de l’Europe et des Européens. Or c’est précisément l’inverse…

 

 

Dans un monde polycentrique et multipolaire, l’alliance Euro-Russe, clef de voute de la paix sur le continent.

Les conséquences sus cités sont absolument dramatiques pour l’Europe. Elles ont pour conséquences de nous couper de la Russie sur un plan civilisationnel, géopolitique, politique et énergétique ou encore de créer un nouveau mur en Europe, non plus à berlin mais au cœur de l’Ukraine, en séparant l’Ouest (ensemble sous influence Américaine) de l’Est (ensemble sous influence Russe). Plus prosaïquement, cette ligne de fracture coupe « presque » l’Europe orthodoxe de l’Europe catholico-protestante, reprenant la vision des civilisations séparées de S. Huntington dans son ouvrage « le choc des civilisations ». Enfin il est à noter que la Chine, acteur géopolitique et économique majeur, juge probablement l’Europe (via l’OTAN) co-responsable de la situation d’encerclement total qu’elle subit, que ce soit à l’ouest (ring centro-asiatique) et à l’est (dans le pacifique devant ses côtes). Cette rupture avec deux acteurs essentiels que sont la Russie (le pays le plus grand du monde) et la Chine (le pays le plus peuple du monde) sont doublement graves. En cas de tension croissante entre l’OTAN et l’OCS, la France et les pays d’Europe Occidentale seraient en conflit avec une organisation qui regroupe presque un homme sur trois dans le monde, couvre 32,3 millions de km² et comprend au niveau des ressources énergétiques 20 % des ressources mondiales de pétrole, 38 % du gaz naturel, 40 % du charbon, et 50 % de l’uranium.

Cette stratégie de séparation de la Russie et de l’Europe de l’ouest et du centre a en outre comme conséquence de « limiter » l’Europe dans un micro territoire encastré à l’ouest du continent et de la couper des possibilités immenses que lui offriraient un partenariat avec la Russie.

• L’Europe à besoin de la Russie au niveau énergétique car la Russie dispose des réserves de gaz et de pétrole dont l’Europe a besoin. La Russie est un fournisseur stable comme le prouve sa relation avec la Turquie qui ne souffre elle d’aucun problème d’approvisionnement (il faut rappeler que les coupures d’approvisionnement lors de la guerre du gaz avec l’Ukraine étaient dus à cette dernière mais que les « médias » ont curieusement désignés la Russie comme coupable). La question énergétique est essentielle car l’Europe sous commandement Américain se voit proposer des alternatives à hauts risques, comme celui de remplacer la Russie par la Turquie (pays de l’OTAN candidat à l’UE !) comme fournisseur énergétique (Nabucco au lieu de South Stream) ou encore de participer à des conflits pour l’énergie (Irak) dont elle pourrait se passer.

 

• L’Europe a besoin du fabuleux potentiel que représente la Russie, tant le potentiel humain avec ses 140 millions d’habitants, que géographique avec ses 17 millions de Km² et le débouché sur le Pacifique. Elle deviendrait ainsi un acteur de premier plan notamment avec le monde asiatique, qui est en plein développement.

• La Russie à également besoin de l’Europe et des Européens, tant pour l’acheminement de ses matières premières que pour ses technologies ou son capital humain, qu’elle pourrait utiliser afin de combler le dépeuplement à l’est de l’Oural. Enfin et surtout, elle a besoin de l’Europe comme d’un allié naturel, complémentaire car issu de la même civilisation.

En effet cette unité Euro-Russe (seule garante de paix et d’indépendance pour les peuples du continent) n’est pas seulement vitale, elle est souhaitable car les Européens d’Occident ou de Russie appartiennent avant tout à la même civilisation.

Comme le disait récemment Natalia Narotchnitskaïa lors d’un colloque à Paris : « La vraie coopération entre la Russie et l’Europe pourrait cependant donner un nouvel élan à notre continent à l’aube du troisième millénaire. Les grandes cultures romano-germanique et russe-orthodoxe partagent un seul et même fondement apostolique, chrétien et spirituel. Les Européens, qu’ils soient Occidentaux ou Russes, ont donné au monde les plus grands exemples de la spiritualité latine et orthodoxe ».

Voilà pourquoi l’avenir de l’Europe, c’est la Russie.

Alexandre Latsa

 

 

Lien : http://archives-fr.novopress.info/34193/l%e2%80%99avenir-de-l%e2%80%99europe-cest-la-russie/

 

 

 

Source : http://r-sistons.over-blog.com/article-le-nouvel-arthenice-l-avenir-de-l-ue-c-est-la-russie-l-egypte-se-cherche-91381219.html

 

 

 

 

 

 

 

 

Chiron

6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 11:57

 

 

 

 

 

Le secret de Coca Cola

 

 

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=NfDJxAdxBGE&feature=player_embedded

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chiron

6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 11:45

 

 

 

 

 

Bonjour !

 

 

 Princesse ou pauvresse 

 

http://www.youtube.com/watch?v=_PZ8JsTaZhU&feature=player_embedded

 

 

 

Quel gachi ...

 

 

  Pauvresse

 

 

 

 

 

 

 

Chiron

 

 

5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 20:29

 

 

 

 

Bonsoir !

 

 

 

Le Monde

De nombreux anciens agents des services secrets et experts américains estiment que l'explosion en novembre d'un dépôt d'armes sur une base militaire près de Téhéran est due à une opération menée par les Etats-Unis et Israël contre le programme nucléaire iranien, selon le Los Angeles Times.

 Le 12 novembre, cette énorme explosion sur une base des Gardiens de la révolution, a rasé la plupart des bâtiments et tué trente-six personnes, dont le général Hassan Moghadam, responsable des programmes d'armement de ce corps d'élite du régime et fondateur de leurs forces balistiques. Aucune explication n'a été donnée sur cette explosion, qui n'est pas la première à frapper une base des pasdarans, le corps d'élite de l'armée iranienne, lesquels sont soumis à des sanctions internationales pour leur implication dans le programme nucléaire iranien

Selon le Los Angeles Times de dimanche, la mission secrète menée par Washington et ses alliés vise à neutraliser le programme nucléaire iranien et à éviter une attaque aérienne des Etats-Unis ou d'Israël.

"GUERRE DU XXIE SIÈCLE"

"Cela ressemble à une forme de guerre du XXIe siècle", affirme Patrick Clawson, directeur de la section Iran au Washington Institute for Near East Policy, cité par le journal. "Il semble qu'il y ait une campagne d'assassinats et une guerre informatique, ainsi qu'une campagne de sabotage." Selon le Los Angeles Times, les Etats-Unis et leurs alliés tentent aussi de freiner le programme militaire iranien en lui fournissant secrètement depuis des années des pièces, des plans ou des logiciels défectueux.

Aucune preuve de sabotage n'a été mise au jour, mais le programme nucléaire iranien a rencontré des obstacles à son développement ces dernières années. "Il est clair que c'est ce que nous faisons", affirme au journal Art Keller, un ancien agent de la CIA qui a travaillé en Iran. "C'est pratiquement la mission déclarée de la division antiprolifération [de la CIA] que de tout faire pour ralentir le programme iranien d'armes de destruction massive."

De nombreux experts occidentaux sont convaincus que les ingénieurs américains et israéliens ont introduit le "ver informatique" Stuxnet dans le programme nucléaire iranien en 2010, rappelle le Times, selon lequel le virus a mis hors d'usage des centrifugeuses destinées à enrichir l'uranium.

Le ministre de la défense israélien, Ehoud Barak, a récusé les spéculations sur l'existence d'une guerre "clandestine" menée en Iran, soulignant que les sanctions et les menaces de frappes militaires étaient privilégiées pour mettre un terme au progamme nucléaire de la République islamique.

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Chiron