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Les 4 accord tolteques

7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 14:47

 

 

 

 

François Hollande
16:54 07/05/2012
MOSCOU, 7 mai - RIA Novosti

Le président russe Vladimir Poutine, qui a pris officiellement ses fonctions ce lundi 7 mai, s'est déclaré prêt à coopérer activement avec le président élu français, François Hollande.

"Nous attachons de la valeur aux traditions du partenariat russo-français. Je voudrais confirmer ma volonté de travailler activement avec vous pour le renforcer", a indiqué M.Poutine dans un message de félicitations adressé à François Hollande.

François Hollande a remporté dimanche le second tour de la présidentielle française avec 51,62% des suffrages exprimés, devenant le deuxième président socialiste de la cinquième République.

 

 

 

Lien : http://fr.rian.ru/world/20120507/194598420.html

 

 

 

  

 

 

 

  En effet la France doit se rapprocher de la Russie  

 

 

 

 

 

 

 

 

Chiron

7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 11:58

 

 

 

 

Bonjour !

 

 

 

 

Vive la grande Russie et vive le président Vladimir Vladimirovitch Poutine hip hip hip ourra!!!

 

 

 

L'hymme de la Russie avec le président Poutine ici :

 

 

 

Russian Anthem, Гимн России, Military Parade 2007

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=EbjQeW8KRn0

 

 

 

  Lien de l'investiture 2012 de M.Poutine :

 

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=9CKJEpfawCI&feature=related 

 

 

 

:)

 

 

 

 

 

(e)(e)SP A0128g

 

 

 

 

 

 

Chiron

6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 23:49

 

 

 

 

Bonsoir !

 

 

 

SCOOP Une 1ère un célibataire à l'Élysée vla le bordel "faut être marié question de protocole"

 

 

 

 

Après l'ex, vla le concubin, décidément Sarko aura eu les deux sur le dos...

 

 

 

 

C'est devenu quoi ce pays qu'on appelle la France???

 

 

UN GRAND BORDEL CE PAYS

 

 

 

 

Ce type veut s'occuper de la Justice tiens donc c'est ici :

 

 

Aussi qu'il n'attend pas pour donner une explication au sujet de la plainte contre lui voici :

 

 

http://patserge96.blogspot.fr/2012/04/plainte-contre-francois-hollande-et.html

 

 

 

 

L'histoire de France "scandales scandales scandales"

 

 

 

 

  De l'idiot  "on se marie pas pour des questions de protocoles"

 

http://blog.lefigaro.fr/peopolitique/2012/04/lelysee-menera-t-il-francois-hollande-au-mariage.html

 

 

 

J'ajouterai faut être marié question de protocole

 

 

 

Vlam

 

 

 

  Cette élection est une escroquerie

 

 

  hollande ne doit pas se la raconter, aussi il ne doit rien au ps, je lui conseillerai de s'en écarter

 

 

 

  ...

 

 

 

Chiron

 

6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 11:21

 

 

 

 

Hollande veut envoyer des soldats en Syrie !  20/04/2012


Hollande veut envoyer des soldats en Syrie !
IRIB-Le candidat PS à l'Élysée François Hollande a affirmé vendredi que, s'il était élu et si une intervention militaire en Syrie était décidée par l'ONU, la France "y participerait".
"Si elle se fait dans le cadre de l'ONU, nous participerons à cette intervention", a déclaré François Hollande sur Europe 1 interrogé sur une éventuelle intervention militaire de l'ONU en Syrie pour "protéger les civils".  
La France a plaidé jeudi, lors d'une réunion de représentant d'une douzaine de pays à Paris, pour un renforcement de la mission d'observateurs en Syrie, qui doit disposer de "moyens terrestres et aériens" et a imputé au régime de Bachar el-Assad les violations du plan Annan. Lors de cette réunion, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a estimé que le régime syrien n'avait pas respecté le cessez-le-feu.
IRIB


 

 

Lien : http://www.alterinfo.net/notes/Hollande-veut-envoyer-des-soldats-en-Syrie-_b4111727.html

 

 

 

Voir ce post sur ce sale type plus les scandals ps :

 

 

Lien : http://chiron.over-blog.org/article-france-tous-ensemble-pour-le-meilleur-face-au-pire-104511335.html

 

 

 

 

 

 

 

 

Chiron

5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 23:39

 

 

 

 

Vladimir Poutine explique sa politique étrangère (2ème partie)
La Russie et l’évolution du monde
La Russie et l’évolution du monde

Dans la deuxième partie de son article consacré à la politique étrangère, Vladimir Poutine fait le point sur les relations de la Russie avec l’Asie et le nouveau partenariat avec la Chine, aborde la question du bouclier antimissile étasunien, la crise en Europe et le projet d’Union économique eurasiatique, l’adhésion de la Russie à l’OMC et le soft-power russe dans le monde. La politique étrangère telle que l’entend Vladimir Poutine, illustrée par la position ferme de Moscou au Conseil de sécurité, tient compte des intérêts Russes, mais ouvre aussi une voie aux pays qui cherchent à s’émanciper de la domination impériale.

Réseau Voltaire | 9 mars 2012
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Pour la première partie de cet article, cliquer ici

L’Asie-Pacifique acquiert une nouvelle dimension
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La Chine, centre crucial de l’économie mondiale, est un voisin de la Russie. Les délibérations sur son futur rôle dans l’économie mondiale et les affaires internationales sont désormais à la mode. L’année dernière, la Chine s’est hissée au deuxième rang dans le monde en termes de PIB, et à court terme, selon les experts internationaux, notamment américains, elle dépassera les États-Unis pour cet indice. La puissance globale de la République populaire de Chine augmente également, y compris son aptitude à projeter ses forces dans diverses régions.

Quelle attitude la Russie doit-elle adopter dans le contexte du facteur chinois qui prend rapidement de l’ampleur ?

Premièrement, je suis persuadé que la croissance de l’économie chinoise n’est pas une menace mais un défi qui comporte un potentiel colossal de coopération dans le domaine des affaires, ainsi qu’une chance de gonfler les "voiles" de l’économie russe avec le "vent chinois." La Russie devrait établir plus activement des liens de coopération avec la Chine, en conjuguant les potentiels technologique et industriel des deux pays et en mettant à profit, certes de manière intelligente, le potentiel chinois, aux fins de relance économique de la Sibérie et de l’Extrême-Orient russes.

Deuxièmement, la politique de la Chine sur l’échiquier mondial n’offre aucun prétexte à accuser Pékin de chercher à dominer la planète. La voix de la Chine est, en effet, de plus en plus audible dans le monde, et la Russie s’en réjouit, car Pékin partage la vision russe de l’ordre mondial équilibré actuellement en gestation. Les deux pays continueront à s’assister mutuellement dans l’arène internationale en réglant conjointement les problèmes aigus à l’échelle régionale et mondiale et en renforçant la coopération au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, du groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), du G20, et d’autres organismes multilatéraux.

Enfin, troisièmement, la Russie a réglé tous les problèmes politiques cruciaux dans ses relations avec la Chine, dont le plus important était le litige frontalier. Un mécanisme solide et étayé par des documents juridiquement contraignants a été mis en place dans les relations bilatérales. Les deux gouvernements ont atteint un niveau de confiance sans précédent dans leurs rapports. Cela permet à la Russie et à la Chine d’agir dans un esprit de partenariat authentique basé sur le pragmatisme et la prise en compte des intérêts mutuels. L’actuel modèle des relations sino-russes paraît extrêmement prometteur.

Ceci dit, les relations entre la Russie et la Chine ne sont certainement pas dépourvues de problèmes. Des frictions surviennent de temps en temps. Les intérêts commerciaux des deux États dans les pays tiers ne coïncident pas toujours, la Russie n’étant pas entièrement satisfaite par la structure des échanges commerciaux et par le niveau peu élevé des investissements mutuels. La Russie se prépare à surveiller de près les flux migratoires en provenance de Chine.

Toutefois, mon idée clé est la suivante : la Russie a besoin d’une Chine prospère et stable, et je suis persuadé que la Chine, à son tour, a besoin d’une Russie forte et florissante.

Un autre géant asiatique, à savoir l’Inde, fait également preuve d’une croissance rapide. La Russie et l’Inde sont traditionnellement liées par les relations d’amitié et les deux gouvernements les qualifient de partenariat stratégique privilégié. Son renforcement sera bénéfique aussi bien à nos deux pays qu’au système polycentrique tout entier en gestation dans le monde.

Nous assistons non seulement à la croissance de la Chine et de l’Inde, mais à l’augmentation du rôle de la région Asie-Pacifique tout entière. Dans ce contexte, de nouvelles perspectives de travail fructueux s’offrent dans le cadre de la présidence russe au sein de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC). En septembre 2012, la Russie accueillera le sommet de l’APEC à Vladivostok, où elle met rapidement en place des infrastructures modernes, ce qui contribuera au développement de la Sibérie et de l’Extrême-Orient russes et permettra à la Russie de rejoindre les processus dynamiques d’intégration au sein de la "nouvelle Asie."

La Russie attache actuellement et continuera à attacher dans le futur une importance prioritaire aux relations avec ses partenaires du groupe BRICS. Cette structure inédite créée en 2006 est la démonstration la plus spectaculaire du passage d’un monde unipolaire à un ordre mondial plus équilibré. Le groupe réunit cinq pays dont la population s’élève à près de trois milliards de personnes, et qui sont dotés des plus importantes économies émergentes, de gigantesques ressources naturelles et de main-d’œuvre, ainsi que de marchés intérieurs colossaux. Après l’adhésion de l’Afrique du Sud, le groupe BRICS a acquis une dimension réellement mondiale, et il génère déjà plus de 25% du PIB de la planète.

Les pays membres du groupe sont en train de s’habituer à travailler ensemble au sein de cette structure et de s’adapter les uns aux autres. Il s’agit, notamment, de mettre en place une meilleure coordination en matière de politique internationale et de coopérer plus étroitement au sein de l’ONU. Toutefois, après avoir atteint sa vitesse de croisière, le BRICS, fort de ses cinq membres, exercera une influence extrêmement perceptible sur l’économie et la politique mondiales.

Ces dernières années, la diplomatie et le milieu des affaires russes ont commencé à attacher une plus grande importance au développement de la coopération avec les pays asiatiques, latino-américains et africains. Dans ces régions, la Russie bénéficie toujours d’une sympathie sincère. J’estime que l’un des objectifs de la prochaine période sera l’intensification de la coopération commerciale et économique entre la Russie et ces pays, ainsi que la mise en œuvre de projets conjoints dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures, des investissements, des sciences et technologies, des banques et du tourisme.

Le rôle croissant des régions susmentionnées dans le système démocratique de gestion de l’économie et des finances mondiales se reflète dans l’activité du G20. J’estime que ce groupe deviendra prochainement un instrument stratégiquement important, non seulement de gestion en période de crise, mais également de réformes à long terme de l’architecture financière et économique de la planète. La Russie présidera le G20 en 2013. Certes, le pays devrait profiter de sa présidence pour améliorer, entre autres, l’interaction entre le G20 et d’autres structures multilatérales, notamment avec le G8 et bien sûr l’ONU.

Le facteur européen
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La Russie est une partie intégrante et organique de la Grande Europe, de la civilisation européenne au sens large du terme. Les citoyens russes se considèrent comme des Européens. Nous sommes loin d’être indifférents à l’évolution de l’Union européenne.

C’est la raison pour laquelle la Russie initie la transformation de l’espace situé entre les océans Atlantique et Pacifique en une entité économique et humanitaire unifiée que les experts russes qualifient d’Union de l’Europe et qui renforcera davantage les moyens et les positions de la Russie dans le cadre de son revirement économique vers l’"Asie nouvelle."

Dans le contexte de l’essor de la Chine, de l’Inde et d’autres économies émergentes, les chocs financiers et économiques qui secouent l’Europe, auparavant oasis de stabilité et d’ordre, ne nous laissent pas indifférents. La crise de la zone euro concerne forcément la Russie, étant donné avant tout que l’Union européenne est le plus grand partenaire économique et commercial de notre pays. Il est évident que la situation en Europe est largement déterminante pour les perspectives de développement du système économique mondial dans son ensemble.

La Russie a activement rejoint les mesures internationales visant à soutenir les économies européennes en difficulté, elle participe constamment à la prise de décisions collectives au sein du Fonds monétaire international (FMI). La Russie n’exclut pas en principe la possibilité d’offrir, dans certains cas, une aide financière directe.

Néanmoins, j’estime que les injections financières en provenance de l’étranger ne peuvent constituer qu’une solution partielle. Le règlement intégral du problème nécessite des mesures énergiques systémiques. Les dirigeants européens sont confrontés à la nécessité de mettre en œuvre des réformes d’envergure visant à remanier foncièrement plusieurs mécanismes financiers et économiques destinés à assurer une véritable discipline budgétaire. La Russie a intérêt à avoir affaire à une Union européenne forte, correspondant à la vision de l’Allemagne et de la France, car nous souhaiterions concrétiser le puissant potentiel de partenariat entre la Russie et l’UE.

L’interaction actuelle de la Russie avec l’Union européenne n’est tout de même pas à la hauteur des défis mondiaux, avant tout sur le plan du renforcement de la compétitivité de notre continent commun. Je suggère de nouveau qu’un effort soit fait afin de créer une communauté harmonieuse d’économies entre Lisbonne et Vladivostok. Et à terme, il s’agit de créer une zone de libre-échange, voire des mécanismes encore plus sophistiqués d’intégration économique. Cela nous permettrait de bénéficier d’un marché commun continental se chiffrant à plusieurs milliers de milliards d’euros. Se trouve-t-il des gens pour douter que ce serait une excellente idée et que cela correspondrait aux intérêts des Russes et des Européens ?

Une coopération plus étroite dans le secteur de l’énergie, allant jusqu’à la création d’un complexe énergétique unifié de l’Europe, est un autre sujet de réflexion. Les étapes importantes visant à atteindre cet objectif sont la construction des gazoducs Nord Stream via la mer Baltique et South Stream via la mer Noire. Les deux projets ont bénéficié du soutien de plusieurs gouvernements, et les plus importantes sociétés énergétiques européennes y participent. Après la mise en exploitation intégrale de ces gazoducs, l’Europe disposera d’un système d’approvisionnement en gaz fiable, flexible et indépendant des caprices politiques de qui que ce soit. Ce sera une contribution réelle et non pas factice à la sécurité énergétique du continent. Or, ce problème revêt une importance particulière étant donné la décision de certains pays européens de réduire ou de renoncer totalement à l’énergie nucléaire.

Force m’est de déclarer franchement que le Troisième paquet énergie, dont la Commission européenne a assuré le lobbying et qui vise à évincer du marché les entreprises russes intégrées, ne contribue pas au renforcement de nos relations. Qui plus est, étant donné la déstabilisation accrue des fournisseurs d’hydrocarbures autres que la Russie, il exacerbe les risques systémiques menaçant le secteur énergétique européen et constitue un obstacle aux investissements potentiels dans de nouveaux projets d’infrastructure. De nombreux politiques européens qui s’entretiennent avec moi se montrent critiques envers le paquet. Il s’agit d’avoir le courage d’éliminer cet obstacle du chemin de notre coopération mutuellement avantageuse.

J’estime qu’un partenariat authentique entre la Russie et l’Union européenne est impossible sans l’abolition des barrières qui entravent les contacts humains et économiques, avant tout celle du régime des visas. L’introduction d’un régime sans visas donnerait une puissante impulsion à une véritable intégration de la Russie et de l’Union européenne, elle permettrait d’élargir les contacts culturels et d’affaires, avant tout entre les petites et moyennes entreprises. La menace pour l’Europe d’un afflux de prétendus immigrés économiques en provenance de Russie relève largement de l’imagination. Les Russes ont l’occasion d’exploiter leur savoir-faire professionel dans leur patrie, et l’éventail de ces possibilités ne fait que s’élargir.

En décembre 2011, la Russie s’est concertée avec l’Union européenne pour élaborer des mesures conjointes visant à établir un régime sans visas. Elles peuvent et doivent être appliquées sans tergiverser. Mon intention est de continuer à me consacrer à ce problème de la manière la plus active.

Les relations russo-américaines
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Ces dernières années, un grand effort a été réalisé afin de développer les relations entre la Russie et les États-Unis. Toutefois, la matrice de ces relations n’a pas toujours pas été radicalement transformée et elles continuent de connaître des hauts et des bas. Une telle instabilité dans le partenariat entre la Russie et les États-Unis est due, en partie, à la pérennité de certains stéréotypes et phobies. La façon dont la Russie est perçue par le Congrès américain est particulièrement révélatrice. Toutefois, le problème crucial réside dans le fait que le dialogue et la coopération bilatéraux ne s’appuient pas sur une base économique solide. Les échanges commerciaux sont loin d’être à la hauteur du potentiel des économies russes et américaines. Il en est de même pour les investissements bilatéraux. Ainsi la toile protectrice qui éviterait à nos relations des oscillations conjoncturelles n’a toujours pas été tissée. Il s’agit de la créer.

La compréhension mutuelle entre les deux pays ne s’améliore pas non plus étant donné les efforts réguliers des États-Unis pour procéder à une "ingénierie politique", notamment dans des régions traditionnellement importantes pour la Russie et également au cours des campagnes électorales russes.

Je répète que l’initiative américaine de créer l’ABM européen suscite une préoccupation de notre part tout à fait légitime. Pourquoi la Russie est-elle plus alarmée que les autres pays ? Le fait est que l’ABM européen influe sur les forces stratégiques de dissuasion nucléaire, dont seule la Russie dispose dans ce théâtre, ce qui compromet l’équilibre militaire et politique peaufiné pendant des décennies.

Le lien indissoluble entre l’ABM et les armes stratégiques offensives est consacré par le nouveau traité de réduction des armes nucléaires START signé en 2010. Le traité est entré en vigueur et il se montre efficace. C’est un résultat crucial en matière de politique internationale. La Russie est prête à examiner divers éléments susceptibles de constituer l’agenda russo-américain en matière de contrôle des armes pour la prochaine période. La règle immuable dans ce domaine est le respect du rapport de forces et l’abandon des tentatives d’utiliser les pourparlers afin de s’assurer des avantages unilatéraux.

Qu’il me soit permis de rappeler que dès 2007 j’ai proposé au président George W. Bush à Kennebunkport de régler le problème de l’ABM. Si elle avait été adoptée, mon initiative aurait modifié la nature traditionnelle des relations russo-américaines et aurait donné une impulsion positive au processus. Qui plus est, en réalisant à l’époque un progrès dans le domaine de l’ABM, nous aurions littéralement ouvert la voie à la création d’un modèle foncièrement nouveau de coopération, proche d’une alliance, notamment dans plusieurs autres domaines sensibles.

Cela ne s’est pas produit. Il serait certainement utile de réexaminer l’enregistrement des pourparlers à Kennebunkport. Ces dernières années, le gouvernement russe a également avancé d’autres initiatives visant à trouver un terrain d’entente dans le domaine de l’ABM. Toutes ces propositions restent en vigueur.

Quoi qu’il en soit, nous ne voudrions pas mettre une croix sur la recherche de compromis dans le règlement du problème de l’ABM. Nous souhaiterions éviter que le système américain soit déployé à une telle échelle que cela rendrait nécessaire la mise en œuvre des mesures de rétorsion que la Russie a rendues publiques.

Récemment, j’ai eu un entretien avec M. Kissinger. Nous nous voyons régulièrement. Et je partage entièrement l’opinion de ce véritable professionnel, selon lequel une coopération étroite et empreinte de confiance entre Moscou et Washington est particulièrement requise au moment où le monde traverse des périodes turbulentes.

Globalement, la Russie était prête à fournir un effort réellement important afin de développer ses relations avec les États-Unis et de réaliser un progrès qualitatif, à condition toutefois que les Américains appliquent dans la pratique le principe du partenariat équitable et mutuellement respectueux.

La diplomatie économique
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En décembre 2011, la Russie a adhéré à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) au terme d’une épopée longue de plusieurs années. J’aimerais faire remarquer qu’à l’étape finale de ce processus, l’administration de Barack Obama et les dirigeants de plusieurs puissances européennes ont apporté une contribution active à la finalisation des accords.

En toute honnêteté, ce processus long et ardu nous a souvent donné envie de "claquer la porte" et de tout abandonner. Toutefois, la Russie n’a pas cédé aux émotions. Au final, notre pays a obtenu des compromis avantageux : les intérêts des producteurs industriels et agricoles russes ont été respectés dans l’attente d’une concurrence accrue de la part des entreprises étrangères. Les acteurs économiques russes bénéficieront de nouvelles possibilités considérables pour accéder au marché mondial et pouvoir y protéger leurs droits de manière civilisée. Pour moi, c’est cela qui constitue le principal résultat et non pas le fait symbolique de l’adhésion de la Russie au "club" mondial du commerce.

La Russie respectera les normes de l’OMC, au même titre que tous ses autres engagements internationaux. Je compte sur un respect similaire des règles du jeu de la part de nos partenaires. Qu’il me soit permis de faire remarquer en passant que nous avons déjà intégré les principes de l’OMC sur la base juridique de l’Espace économique commun regroupant la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan.

En analysant notre façon de promouvoir les intérêts économiques russes sur l’échiquier mondial, on se rend compte que nous en sommes encore à l’étape de l’apprentissage pour le faire de manière systémique et cohérente. Contrairement à nos divers partenaires occidentaux, nous ne possédons pas encore la technique pour promouvoir correctement les mesures profitables aux entreprises russes sur les plateformes où s’effectuent les échanges commerciaux internationaux.

Or, il nous incombe la tâche de résoudre des problèmes cruciaux dans ce domaine en tenant compte du fait que le développement innovateur revêt une importance prioritaire pour la Russie. Il s’agit de garantir à la Russie des positions équitables dans le système actuel des relations économiques mondiales et de réduire au minimum les risques inhérents à l’intégration du pays à l’économie mondiale, notamment dans le contexte de l’adhésion mentionnée à l’OMC et de l’adhésion imminente de la Russie à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

La condition sine qua non est un accès plus libre et non-discriminatoire de la Russie aux marchés extérieurs. Actuellement on ne prend pas de gants à l’étranger avec les acteurs économiques russes. Ils sont confrontés à des mesures restrictives de nature commerciale et politique, on érige des barrières qui désavantagent les entreprises russes dans la concurrence.

Il en est de même en ce qui concerne les investissements. La Russie cherche à attirer des capitaux étrangers dans son économie en leur ouvrant les secteurs les plus intéressants et en leur offrant de véritables "morceaux de choix", notamment dans le secteur de l’énergie et des hydrocarbures. Or, les investisseurs russes ne sont pas choyés à l’étranger, voire sont souvent ostensiblement repoussés.

Les exemples sont légion. Il suffit de rappeler l’histoire de l’allemand Opel que les investisseurs russes n’ont finalement pas pu acquérir, même en dépit de l’approbation de la transaction par le gouvernement de la République fédérale d’Allemagne et de la réaction positive des syndicats allemands. Il y a également des cas scandaleux où les entreprises russes se voient refuser la jouissance des droits d’investisseur après avoir investi des sommes considérables dans des actifs à l’étranger. Ces exemples sont particulièrement fréquents en Europe centrale et de l’Est.

Tout cela nous inspire l’idée de la nécessité de renforcer l’accompagnement politique et diplomatique des entreprises russes sur les marchés extérieurs et d’accorder un soutien plus massif à nos projets d’envergure et revêtant une importance symbolique. Il ne faut pas non plus oublier que face à la concurrence déloyale, la Russie est à même de réagir de manière symétrique.

Le gouvernement et les associations des milieux d’affaires russes devraient coordonner plus précisément leurs efforts dans l’arène internationale, mieux promouvoir les intérêts des entreprises russes et les assister dans l’implantation sur de nouveaux marchés.

J’aimerais également attirer l’attention sur un fait important qui détermine largement le rôle et la place de la Russie dans le rapport de forces politiques et économiques actuel et futur au niveau international. Il s’agit du territoire immense de notre pays. Il ne correspond certes plus à un sixième des terres émergées, néanmoins la Fédération de Russie reste l’Etat le plus étendu et doté de ressources richissimes sans égales au monde. Je ne parle pas seulement du pétrole et du gaz mais également des forêts, des terres agricoles et des réserves d’eau douce pure.

Autrement dit, le territoire russe est la source de la force potentielle de la Russie. Auparavant, l’étendue immense du territoire russe assurait principalement la protection de la Russie contre les invasions étrangères. Aujourd’hui, en appliquant une stratégie économique judicieuse, elle pourrait devenir la base cruciale pour augmenter la compétitivité du pays.

J’aimerais évoquer notamment la pénurie d’eau douce qui s’aggrave rapidement dans le monde. On peut prévoir à court terme le déclenchement d’une compétition géopolitique pour les ressources aquatiques et pour la possibilité de fabriquer des produits nécessitant une grande consommation d’eau. La Russie obtient ainsi un atout majeur. Or, elle est consciente de la nécessité de gérer cette richesse avec parcimonie et en faisant des calculs stratégiques.

Le soutien aux Russes de l’étranger et la culture russe dans le contexte international
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Le respect de sa patrie est notamment conditionné par l’aptitude de cette dernière à protéger ses citoyens et les personnes appartenant à la même ethnie à l’étranger. Il est important de ne jamais oublier les intérêts des millions de Russes vivant à l’étranger ou se rendant dans d’autres pays en congé ou en mission. Je voudrais souligner que le ministère russe des Affaires étrangères, ainsi que toutes les missions diplomatiques et consulaires sont tenues de fournir une aide et une assistance réelle aux Russes 24 heures sur 24. Les diplomates doivent réagir immédiatement, sans attendre que les médias ne tirent la sonnette d’alarme, aux collisions survenant entre nos citoyens et les autorités locales, ainsi qu’aux incidents et aux accidents de transport.

Nous agirons avec la plus grande détermination afin d’obtenir que les gouvernements letton et estonien mettent en œuvre les nombreuses recommandations des plus importantes organisations internationales relatives au respect des droits généralement reconnus des minorités ethniques. L’infâme statut de "non-citoyen" est inacceptable. Comment peut-on d’ailleurs accepter le fait qu’un Letton sur six et un Estonien sur treize soient des "non-citoyens" dépourvus des droits politiques, électoraux, sociaux et politiques fondamentaux, ainsi que de la possibilité d’utiliser librement la langue russe.

Prenons à titre d’exemple le référendum qui s’est tenu tout récemment en Lettonie et portant sur le statut de la langue russe. Il a de nouveau clairement montré à la communauté mondiale l’acuité du problème. Le fait est que plus de 300.000 "non-citoyens" se sont de nouveau vu refuser le droit de participer au vote. Et le refus de la Commission électorale centrale de Lettonie d’accorder à la Chambre sociale russe le statut d’observateur au référendum est absolument révoltant. Or, les organisations internationales chargées de faire respecter les normes démocratiques généralement reconnues semblent se murer dans leur silence.

Globalement, la façon dont la problématique relative aux droits de l’homme est exploitée dans le contexte des relations internationales est peu susceptible de satisfaire la Russie. Premièrement, les États-Unis et d’autres pays occidentaux cherchent à monopoliser la protection des droits de l’homme, la politiser intégralement et en faire un moyen de pression. Parallèlement, ils ne tolèrent pas les critiques à leur égard et y réagissent d’une manière extrêmement maladive. Deuxièmement, le choix d’objets de monitorage par les défenseurs des droits de l’homme est sélectif. Au lieu d’appliquer des critères universels, les États qui ont "privatisé" ce dossier, agissent à leur guise.

La Russie se sent victime de la partialité, du parti pris et de l’agressivité des critiques malintentionnées dont elle est l’objet et qui dépassent parfois toutes les bornes. Les critiques justifiées des défauts ne peuvent qu’être saluées et donner lieu à des conclusions adéquates. Or, face aux critiques infondées, qui s’abattent vague après vague et visent à manipuler systématiquement l’attitude des citoyens des pays en question envers la Russie, ainsi qu’influencer directement la situation politique en Russie, on se rend compte que ces efforts ne sont pas motivés par des principes démocratiques de la plus haute moralité.

Le domaine des droits de l’homme ne doit être monopolisé par personne. La Russie est une jeune démocratie, et elle se montre souvent excessivement modeste en ménageant l’amour-propre de ses partenaires aguerris. Or, la Russie a son mot à dire : nul n’est parfait quant au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Les démocraties bien établies commettent également des violations sérieuses dans ce domaine, et il ne faut pas les passer sous silence. Certes, il ne s’agit pas d’échanger tout bêtement des accusations insultantes, sachant que toutes les parties profitent d’une discussion constructive des problèmes relatifs aux droits de l’homme.

Fin 2011, le ministère russe des Affaires étrangères a publié son premier rapport Sur la situation des droits de l’homme dans certains pays du monde. J’estime que cette activité devrait s’intensifier, notamment afin de contribuer à une coopération plus large et équitable dans la totalité du secteur des problèmes humanitaires et à la promotion des principes fondamentaux de la démocratie et des droits de l’homme.

A ce propos, les faits mentionnés ne sont qu’une partie de l’accompagnement informationnel et propagandiste des activités internationales et diplomatiques de la Russie et de la création d’une image objective de la Russie à l’étranger. Force nous est de reconnaître que nos succès en la matière ne sont pas nombreux. Nous sommes souvent battus sur le terrain informationnel. C’est un problème à part entière et à plusieurs facettes auquel il s’agit de se consacrer sérieusement.

La Russie est l’héritière d’une grande culture reconnue aussi bien en Occident qu’en Orient. Mais nos investissements dans les industries culturelles et dans leur promotion sur le marché mondial restent encore très faibles. La renaissance de l’intérêt mondial envers le domaine culturel et celui des idées qui se traduit par l’implication des sociétés et des économies dans le réseau mondial d’information offre des opportunités supplémentaires à la Russie, dotée de talents confirmés dans la production des valeurs culturelles.

La Russie est non seulement à même de conserver sa culture mais de l’utiliser en tant que facteur puissant de promotion sur les marchés mondiaux. L’espace russophone englobe pratiquement tous les pays de l’ex-URSS et une partie significative de l’Europe de l’Est. Il ne s’agit pas d’un empire mais d’une expansion culturelle. Ce ne sont pas les canons, ni l’importation de régimes politiques mais l’exportation de l’enseignement et de la culture qui contribueront à la création d’un cadre favorable aux produits, aux services et aux idées russes.

La Russie doit renforcer de plusieurs crans sa présence dans le monde en matière d’enseignement et de culture et l’augmenter tout particulièrement dans les pays où une partie de la population parle ou comprend le russe.

Il est nécessaire de discuter sérieusement de la manière la plus efficace d’améliorer la perception objective de la Russie grâce à l’organisation dans notre pays d’importants événements internationaux, à savoir du sommet de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC) en 2012, des sommets du G20 et du G8 en 2013 et 2014, de l’Universiade de 2013 à Kazan, des Jeux olympiques d’hiver de 2014, ainsi que des Coupes du monde de hockey sur glace et de football de 2016 et de 2018.

La Russie est disposée à continuer d’assurer sa sécurité et de faire respecter ses intérêts nationaux par le biais de sa participation la plus active et la plus constructive à la politique mondiale et au règlement des problèmes mondiaux et régionaux. Notre pays reste ouvert à une coopération sérieuse et mutuellement avantageuse, ainsi qu’au dialogue avec tous ses partenaires étrangers. Nous nous employons à comprendre et à prendre en compte les intérêts de nos partenaires, mais nous les prions de respecter également les nôtres.

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Le respect de sa patrie est notamment conditionné par l’aptitude de cette dernière à protéger ses citoyens et les personnes appartenant à la même ethnie à l’étranger. Il est important de ne jamais oublier les intérêts des millions de Russes vivant à l’étranger ou se rendant dans d’autres pays en congé ou en mission. Je voudrais souligner que le ministère russe des Affaires étrangères, ainsi que toutes les missions diplomatiques et consulaires sont tenues de fournir une aide et une assistance réelle aux Russes 24 heures sur 24. Les diplomates doivent réagir immédiatement, sans attendre que les médias ne tirent la sonnette d’alarme, aux collisions survenant entre nos citoyens et les autorités locales, ainsi qu’aux incidents et aux accidents de transport.

 

 

 

Vive le président Vladimir Vladimirovitch Poutine et la grande Russie
;)
Chiron
5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 23:36

 

 

 

 

Vladimir Poutine explique sa politique étrangère (1ère partie)
La Russie et l’évolution du monde
La Russie et l’évolution du monde

Le Réseau Voltaire reproduit l’article que le candidat Poutine à consacré à sa future politique étrangère dans le quotidien Moskovskie Novosti. Dans cette 1ère partie, il observe l’érosion du droit international consécutif à la politique d’ingérence des Occidentaux, et livre l’interprétation russe du « printemps arabe » comme révolution colorée. Il revient sur la catastrophe humanitaire et morale consécutive à l’attaque de la Libye et s’interroge sur les origines du bellicisme occidental en Syrie. Enfin il passe en revue les défis pour la Russie notamment en Afghanistan et en Corée du Nord. Cinq années après son discours à la conférence de Munich, il reste fidèle aux même principes. La Fédération de Russie se pose en garante de la stabilité mondiale et du dialogue des civilisations, sur la base du respect du droit international.

Réseau Voltaire | Moscou (Russie) | 3 mars 2012
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Dans mes articles [1], j’ai déjà abordé les principaux défis extérieurs auxquels la Russie est confrontée à l’heure actuelle. Cependant, ce thème mérite d’être discuté plus en détails, et pas seulement parce que la politique extérieure fait partie intégrante de toute stratégie nationale. Les défis extérieurs et l’évolution du monde qui nous entoure nous poussent à prendre des décisions d’ordre économique, culturel, budgétaire et dans le domaine des investissements.

La Russie fait partie d’un grand monde, aussi bien du point de vue de l’économie et de la diffusion de l’information que de la culture. Nous ne pouvons pas et ne voulons pas nous isoler. Nous espérons que notre ouverture permettra d’améliorer le bien-être et la culture des citoyens russes et de renforcer la confiance, qui devient une ressource rare.

Mais nous prendrons systématiquement appui sur nos intérêts propres et nos objectifs, et non pas sur des décisions dictées par un tiers. La Russie n’est respectée et prise au sérieux que lorsqu’elle est forte et qu’elle se tient fermement campée sur ses positions. La Russie a pratiquement toujours eu le privilège de pouvoir mener une politique étrangère indépendante. Et ce sera le cas également à l’avenir. Qui plus est, je suis convaincu qu’il n’est possible d’assurer la sécurité dans le monde qu’avec la Russie, et non pas en s’efforçant de l’évincer, d’affaiblir ses positions géopolitiques et sa capacité de se défendre.

Les objectifs de notre politique étrangère revêtent un caractère stratégique, non conjoncturel, et reflètent la place exclusive de la Russie sur la carte politique mondiale, son rôle dans l’histoire et dans l’évolution de la civilisation.

Nous poursuivrons, évidemment, une politique proactive et constructive, visant à renforcer la sécurité globale, à renoncer à la confrontation, à réagir efficacement aux défis tels que la prolifération des armes nucléaires, les conflits régionaux et les crises, le terrorisme et le trafic de drogue. Nous ferons tout pour que la Russie dispose des derniers acquis du progrès scientifique et technologique, et pour assurer à nos entreprises une place importante sur le marché mondial.

Nous ferons tout pour que la mise en œuvre du nouvel ordre mondial, basé sur les réalités géopolitiques contemporaines, se déroule de manière progressive, sans perturbations inutiles.

La confiance érodée
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Comme auparavant, je pense que les principaux fondements incluent le droit fondamental à la sécurité pour tous les États, le caractère inadmissible de l’utilisation excessive de la force, et le respect à la lettre des principes fondamentaux du droit international. Le mépris de ces règles provoque la déstabilisation des relations internationales.

Et c’est précisément à travers un tel prisme que nous percevons certains aspects du comportement des États-Unis et de l’Otan, qui ne s’inscrivent pas dans la logique du développement contemporain, et qui sont fondés sur les stéréotypes de la politique des blocs. Tout le monde comprend à quoi je fais allusion. Il s’agit de l’expansion de l’Otan, qui se traduit notamment par le déploiement de nouveaux moyens d’infrastructure militaire, ainsi que les projets de l’Alliance (sur l’initiative des Américains) de mise en place en Europe du bouclier antimissile (ABM). Je n’aurais pas abordé ce thème si ces jeux n’étaient pas menés à proximité immédiate des frontières russes, s’ils n’affaiblissaient pas notre sécurité et s’ils ne contribuaient pas à l’instabilité dans le monde.

Notre argumentation est bien connue, ce n’est pas la peine d’y revenir, mais, malheureusement, elle n’est pas prise en considération par nos partenaires occidentaux, qui refusent de l’entendre.

Il est préoccupant de voir que bien que nos "nouvelles" relations avec l’Otan n’aient pas encore acquis une forme définitive, l’Alliance commet déjà des actes qui ne contribuent en aucun cas à l’établissement d’un climat de confiance. En elle-même, une telle pratique affecte le calendrier international, empêche de définir un ordre du jour positif dans les relations internationales et ralentit les changements structurels.

Une série de conflits armés, menés sous le prétexte d’objectifs humanitaires, sape le principe séculaire de souveraineté nationale. Un autre vide, moral et juridique, se crée dans les relations internationales.

On dit souvent que les droits de l’homme priment sur la souveraineté nationale. C’est indéniable, de la même manière que les crimes contre l’humanité doivent être sanctionnés par la Cour pénale internationale. Mais lorsqu’en s’appuyant sur cette disposition, la souveraineté nationale est facilement violée, lorsque les droits de l’homme sont défendus de l’extérieur de manière sélective, et que ces mêmes droits sont violés au cours de ce processus de "défense", y compris le droit sacré à la vie, il ne s’agit pas d’une cause noble mais de démagogie pure et simple.

Il est important que l’ONU et le Conseil de sécurité puissent s’opposer efficacement au diktat de certains pays et à l’arbitraire sur la scène internationale. Nul n’a le droit de s’octroyer les prérogatives et les pouvoirs de l’ONU, notamment en ce qui concerne l’utilisation de la force contre des États souverains. Il est avant tout question de l’Otan, qui cherche à s’arroger des compétences qui ne sont pas celles d’une "alliance de défense." Tout cela est plus que sérieux. Nous nous souvenons des vaines exhortations au respect des normes juridiques et de la décence humaine élémentaire de la part des États qui ont été victimes d’opérations "humanitaires" et de bombardements opérés au nom de la "démocratie." Ils n’ont pas été entendus, et on ne voulait pas les entendre.

Apparemment, l’Otan, et d’abord les États-Unis, ont leur propre perception de la sécurité, qui est foncièrement différente de la nôtre. Les Américains sont obsédés par l’idée de s’assurer une invulnérabilité absolue, ce qui est utopique et irréalisable, aussi bien sur le plan technique que géopolitique. C’est précisément le fond du problème.

L’invulnérabilité absolue pour l’un impliquerait la vulnérabilité absolue de tous les autres. Il est impossible d’accepter une telle perspective. Toutefois, pour des raisons bien connues, beaucoup de pays préfèrent ne pas en parler ouvertement. Mais la Russie appellera toujours les choses par leur nom, et elle le fera ouvertement. Je voudrais souligner une nouvelle fois que la violation des principes d’unité et du caractère inaliénable de la sécurité, et ce en dépit des nombreux engagements contractés selon ces principes, est susceptible d’engendrer des menaces très graves. En fin de compte, cela concerne également les États qui, pour diverses raisons, sont à l’origine de telles violations.

Le printemps arabe : les leçons et les conclusions
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Il y a un an, le monde a été confronté à un phénomène nouveau — des manifestations pratiquement simultanées dans de nombreux pays arabes contre les régimes autoritaires. Au départ, le printemps arabe était interprété comme porteur d’espoir de changements positifs. Les Russes étaient du côté de ceux qui aspiraient aux réformes démocratiques.

Cependant, il s’est rapidement avéré que dans de nombreux pays, la situation n’évoluait pas selon un scénario civilisé. Au lieu d’affirmer la démocratie et de défendre les droits des minorités, on a assisté à l’évincement de l’adversaire, à son renversement, une force dominante se trouvant remplacée par une autre force plus agressive.

L’ingérence extérieure, qui s’est rangée du côté de l’une des parties au conflit, ainsi que le caractère militaire de cette ingérence, ont contribué à une évolution négative de la situation. Tant et si bien que certains pays ont éliminé le régime libyen grâce à l’aviation, en se protégeant derrière des slogans humanitaires. Et l’apothéose a été atteinte lors de la scène répugnante du lynchage barbare de Mouammar Kadhafi.

Il faut empêcher de réitérer le scénario libyen en Syrie. Les efforts de la communauté internationale doivent être avant tout axés sur la réconciliation en Syrie. Il est important de réussir à stopper au plus vite la violence, quelle que soit son origine, d’ouvrir enfin le dialogue national, sans conditions préalables, sans ingérence étrangère et en respectant la souveraineté du pays. Cela créerait des prémisses à la mise en œuvre réelle des mesures de démocratisation annoncées par le gouvernement syrien. Le plus important est d’empêcher une guerre civile à part entière. La diplomatie russe a travaillé et travaillera dans ce sens.

Après une expérience amère, nous nous opposons à l’adoption de telles résolutions par le Conseil de sécurité des Nations Unies, qui seraient interprétées comme un coup d’envoi à une ingérence militaire dans les processus intérieurs en Syrie. Et c’est en suivant cette approche fondamentale que la Russie et la Chine ont bloqué, début février, une résolution qui, par son ambiguïté, aurait encouragé en pratique la violence exercée par l’une des parties en conflit.

A cet égard, étant donné la réaction très violente et presque hystérique au veto sino-russe, je voudrais mettre en garde nos collègues occidentaux contre la tentation de recourir au schéma simpliste utilisé auparavant : en l’absence d’aval du Conseil de sécurité des Nations Unies, formons une coalition des États intéressés. Et à l’attaque.

La logique même d’un tel comportement est pernicieuse. Elle ne mène à rien de bon. En tout cas, elle ne contribue pas au règlement de la situation dans un pays frappé par un conflit. Pire encore, elle déstabilise davantage l’ensemble du système international de sécurité et détériore l’autorité et le rôle central de l’ONU. Rappelons que le droit de veto n’est pas un caprice, mais une partie intégrante de l’ordre mondial consacrée par la Charte des Nations Unies – sur l’insistance des États-Unis, d’ailleurs. Ce droit implique le fait que les décisions auxquelles s’oppose au moins un membre permanent du Conseil de sécurité ne peuvent pas être cohérentes et efficaces.

J’espère que les États-Unis et d’autres pays tiendront compte de cette expérience amère et ne chercheront pas à lancer une opération militaire en Syrie sans l’aval du Conseil de sécurité des Nations Unies. D’ailleurs, je n’arrive pas à comprendre d’où viennent ces "démangeaisons belliqueuses". Pourquoi manque-t-on de patience pour élaborer une approche collective ajustée et équilibrée, d’autant plus qu’elle commençait à prendre forme dans le projet de résolution syrienne, mentionné plus tôt. Il ne restait plus qu’à exiger la même chose de l’opposition armée que du gouvernement, en particulier de retirer les unités armées des villes. Le refus de le faire est cynique. Si nous voulons assurer la sécurité des civils, ce qui est la priorité de la Russie, il est nécessaire de raisonner tous les camps impliqués dans le conflit armé.

Et il existe également un autre aspect. Il s’avère que dans les pays touchés par le printemps arabe, de même qu’en Irak à l’époque, les sociétés russes cèdent leurs positions acquises au cours des décennies sur les marchés locaux et perdent des contrats commerciaux importants. Et les créneaux vacants sont récupérés par les acteurs économiques des pays qui ont contribué au renversement des régimes en place.

On pourrait penser que dans une certaine mesure, ces événements tragiques n’ont pas été motivés par le souci du respect des droits de l’homme, mais par la volonté de redistribuer les marchés. Quoi qu’il en soit, nous ne pouvons bien sûr pas rester les bras croisés. Et nous avons l’intention de travailler activement avec les nouveaux gouvernements des pays arabes afin de rétablir rapidement nos positions économiques.

Dans l’ensemble, les événements dans le monde arabe sont très instructifs. Ils montrent que la volonté d’instaurer la démocratie en utilisant la force peut conduire et conduit souvent au résultat inverse. On assiste à l’émergence de forces, y compris d’extrémistes religieux, qui cherchent à changer la direction même du développement des pays et la nature laïque de leur gestion.

La Russie a toujours eu de bonnes relations avec les représentants modérés de l’islam, dont l’idéologie est proche des traditions des musulmans russes. Et nous sommes prêts à développer ces relations dans les conditions actuelles. Nous sommes intéressés par la dynamisation des liens politiques, commerciaux et économiques avec tous les pays arabes, y compris, je le répète, ceux qui viennent de traverser une période de troubles. De plus, selon moi il existe de réelles conditions permettant à la Russie de conserver à part entière ses positions de leader sur la scène moyen-orientale, où nous avons toujours eu de nombreux amis.

En ce qui concerne le conflit israélo-arabe, la "recette miracle" qui permettrait de régler la situation n’a toujours pas été trouvée. Il ne faut en aucun cas baisser les bras. Etant donné la proximité de nos relations avec le gouvernement israélien et les dirigeants palestiniens, la diplomatie russe continuera à contribuer activement au rétablissement du processus de paix de manière bilatérale et dans le cadre du Quatuor pour le Moyen-Orient, en coordonnant ses actions avec la Ligue arabe.

Le printemps arabe a également mis en évidence l’utilisation particulièrement active des technologies avancées de l’information et de la communication dans la formation de l’opinion. On peut dire qu’Internet, les réseaux sociaux, les téléphones portables, etc. se sont transformés, avec la télévision, en un outil efficace aussi bien de la politique nationale qu’internationale. C’est un nouveau facteur qui demande réflexion, notamment afin qu’en continuant à promouvoir la liberté exceptionnelle de communication sur le web, on réduise le risque de son utilisation par les terroristes et les criminels.

On emploie de plus en plus souvent la notion de "puissance douce" (soft power), un ensemble d’outils et de méthodes pour accomplir des tâches de politique étrangère sans utiliser les armes, grâce à des leviers informationnels et autres. Malheureusement, ces méthodes sont souvent utilisées pour encourager et provoquer l’extrémisme, le séparatisme, le nationalisme, la manipulation de la conscience de l’opinion publique et l’ingérence directe dans la politique nationale des États souverains.

Il convient de faire clairement la distinction entre la liberté d’expression et l’activité politique normale, d’une part, et l’utilisation des outils illégitimes de puissance douce de l’autre. On ne peut que saluer le travail civilisé des organisations humanitaires et caritatives non gouvernementales. Y compris par leurs critiques actives des autorités en place. Cependant, les activités des "pseudo-ONG" et d’autres organismes ayant pour but de déstabiliser, avec le soutien étranger, la situation dans tel ou tel pays, sont inacceptables.

Je veux parler des cas où l’activité d’une organisation non gouvernementale n’était pas motivée par les intérêts (et les ressources) des groupes sociaux locaux, mais était financée et entretenue par des forces extérieures. A l’heure actuelle, il existe dans le monde de nombreux "agents d’influence" des grandes puissances, des alliances et des corporations. Lorsqu’ils agissent ouvertement, il s’agit simplement d’une des formes de lobbyisme civilisé. La Russie dispose également de telles institutions – l’agence fédérale Rossotroudnitchestvo, la fondation Rousski mir (Monde russe), ainsi que nos principales universités, qui élargissent la recherche d’étudiants talentueux à l’étranger.

Mais la Russie n’utilise pas les ONG nationales d’autres pays et ne finance pas ces ONG et les organisations politiques étrangères afin de promouvoir ses propres intérêts. La Chine, l’Inde et le Brésil ne le font pas non plus. Selon nous, l’influence sur la politique nationale et sur l’opinion publique dans d’autres pays doit être exclusivement ouverte. De cette façon, les acteurs agiront de manière la plus responsable possible.

Les nouveaux défis et menaces
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L’Iran se trouve actuellement sous les feux des projecteurs. Évidemment, la Russie est préoccupée par la menace croissante du lancement d’une opération militaire contre ce pays. Si cela se produisait, les conséquences seraient vraiment désastreuses. Il est impossible d’imaginer leur véritable ampleur.

Je suis convaincu que ce problème doit être réglé uniquement de manière pacifique. Nous proposons de reconnaître le droit de l’Iran de développer son programme nucléaire civil, y compris le droit de produire de l’uranium enrichi. Mais il faut le faire moyennant le placement de toute l’activité nucléaire iranienne sous le contrôle minutieux et fiable de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Si cela fonctionne, on pourra lever toutes les sanctions contre l’Iran, y compris unilatérales. L’Occident s’est laissé emporter par sa tendance à vouloir châtier certains pays. À la moindre contrariété, il engage des sanctions, voire lance une opération militaire. Je voudrais rappeler que nous ne sommes plus au XIXe ni même au XXe siècle.

La situation autour du problème nucléaire nord-coréen est tout aussi sérieuse. En faisant une entorse au régime de non prolifération, Pyongyang exige ouvertement le droit de disposer du nucléaire militaire et a déjà réalisé deux essais nucléaires. Le statut nucléaire de la Corée du Nord est inacceptable pour nous. Nous sommes toujours en faveur de la dénucléarisation de la péninsule coréenne, par des moyens exclusivement politiques et diplomatiques, et nous appelons au rétablissement des négociations à six.

Cependant, de toute évidence, tous nos partenaires ne partagent pas cette approche. Je suis convaincu qu’il faut être particulièrement prudent à l’heure actuelle. Les tentatives pour tester la résistance du nouveau dirigeant nord-coréen, ce qui provoquerait des contre-mesures irréfléchies, sont inadmissibles.

Rappelons que la Russie et la Corée du Nord ont une frontière commune, et, comme nous le savons, on ne choisit pas ses voisins. Nous poursuivrons un dialogue actif avec le gouvernement de ce pays et le développement des relations conviviales, tout en incitant Pyongyang à régler le problème nucléaire. Ce serait évidemment plus facile si l’atmosphère de confiance mutuelle se renforçait sur la péninsule et si le dialogue inter-coréen se rétablissait.

Dans le contexte des passions déchaînées par les programmes nucléaires de l’Iran et de la Corée du Nord, on commence à réfléchir inévitablement à la manière dont les risques de prolifération de l’armement nucléaire apparaissent, et à ce qui les renforce. On a l’impression que les cas devenus plus fréquents d’ingérence étrangère, brutale et même armée, dans les affaires nationales d’un pays, peuvent inciter tel ou tel régime autoritaire (et pas seulement) à se doter de l’arme nucléaire. En pensant que la possession de cette arme les protégerait. Et ceux qui ne la possèdent pas n’ont qu’à attendre une "intervention humanitaire."

Que cela nous plaise ou non, l’ingérence étrangère pousse effectivement vers une telle manière de penser. Et c’est la raison pour laquelle le nombre de pays où les technologies nucléaires militaires sont "à portée de main" ne diminue pas, mais augmente. Dans ces conditions, l’importance des zones affranchies d’armes de destruction massive et créées dans différentes parties de la planète s’accroît. A l’initiative de la Russie, une discussion sur les paramètres d’une telle zone au Moyen-Orient a commencé.

Il faut tout faire pour que personne ne soit tenté d’obtenir une arme nucléaire. A cet effet, les combattants de la non prolifération doivent changer eux-mêmes, notamment ceux qui se sont habitués à punir d’autres pays par la force militaire au mépris de la diplomatie. C’était, par exemple, le cas en Irak, dont les problèmes n’ont fait que s’aggraver après une occupation de près de dix ans.

Si on parvenait enfin à éradiquer les motivations qui poussent les Etats à posséder une arme nucléaire, on pourrait alors rendre le régime international de non prolifération véritablement universel et solide grâce aux traités en vigueur. Un tel régime permettrait à tous les pays intéressés de profiter pleinement du nucléaire civil sous le contrôle de l’AIEA.

Cela serait très bénéfique pour la Russie, car nous travaillons activement sur les marchés internationaux, nous construisons de nouvelles centrales nucléaires avec des technologies modernes et sûres, et nous participons à la création de centres internationaux d’enrichissement d’uranium et de banques de combustible nucléaire.

L’avenir de l’Afghanistan est également préoccupant. Nous avons soutenu l’opération militaire destinée à apporter une aide internationale à ce pays. Mais le contingent militaire international sous l’égide de l’Otan n’a pas rempli la mission assignée. Le danger terroriste et la narcomenace émanant d’Afghanistan demeurent. En annonçant le retrait de leurs troupes de ce pays en 2014, les États-Unis créent dans ce pays et les pays voisins des bases militaires sans aucun mandat, sans objectif clairement défini ni durée d’activité annoncée. Bien sûr, cela ne nous convient pas.

La Russie a des intérêts évidents en Afghanistan. Et ces intérêts sont parfaitement légitimes. L’Afghanistan est notre voisin proche, et il est dans notre intérêt que ce pays se développe de manière stable et pacifique. Et surtout qu’il cesse d’être la principale source de la narcomenace. Le trafic de stupéfiants est devenu l’une des principales menaces, il sape le fond génétique des nations tout entières, crée un milieu prospère pour la corruption et le crime et conduit à la déstabilisation de la situation en Afghanistan même. Il est à noter que non seulement la production de stupéfiants afghans ne se réduit pas, mais que l’année dernière, elle a augmenté de près de 40%. La Russie est la cible d’une véritable agression de l’héroïne, qui inflige un immense préjudice à la santé de nos concitoyens.

Étant donné l’ampleur de la menace émanant de la drogue afghane, il n’est possible de lutter contre elle qu’en s’unissant, en s’appuyant sur l’ONU et les organisations régionales – l’OTSC (Organisation du traité de sécurité collective), l’OCS (Organisation de coopération de Shanghai) et la CEI (Communauté des États indépendants). Nous sommes prêts à envisager une augmentation significative de la participation de la Russie à l’opération d’aide au peuple afghan. Mais à condition que le contingent international en Afghanistan agisse de manière plus énergique dans notre intérêt également, qu’il s’attelle à la destruction physique des plantations de drogue et des laboratoires clandestins.

Les opérations antidrogue intensifiées en Afghanistan doivent s’accompagner du démantèlement des filières de transport des opiacés sur les marchés extérieurs, de la suppression des flux financiers sponsorisant le trafic de stupéfiants, ainsi que du blocage des fournitures des produits chimiques utilisés pour la fabrication de l’héroïne. L’objectif consiste à mettre en place dans la région un système complexe de sécurité antidrogue. La Russie contribuera réellement à l’unification efficace des efforts de la communauté internationale afin de parvenir à un changement radical dans la lutte contre la narcomenace mondiale.

Il est difficile de faire des pronostics sur l’évolution de la situation en Afghanistan. L’histoire nous enseigne que la présence militaire étrangère ne lui a pas apporté la paix. Seuls les Afghans sont capables de régler leurs propres problèmes. Selon moi, le rôle de la Russie consiste à aider le peuple afghan à créer une économie stable et à améliorer la capacité des forces armées nationales à lutter contre la menace du terrorisme et du trafic de drogue, avec la participation active des pays voisins. Nous ne sommes pas opposés à ce que l’opposition armée, y compris les talibans, se joigne au processus de réconciliation nationale, à condition qu’elle renonce à la violence, reconnaisse la constitution du pays et rompe ses liens avec Al-Qaïda et d’autres organisations terroristes. En principe, j’estime que l’établissement d’un État afghan pacifique, stable, indépendant et neutre est tout à fait réalisable.

L’instabilité ancrée pendant des années et des décennies constitue un terreau fertile pour le terrorisme international. Tout le monde reconnaît qu’il s’agit d’un des plus dangereux défis pour la communauté internationale. Je voudrais souligner que les zones de crise qui engendrent les menaces terroristes se trouvent à proximité des frontières russes, bien plus que de nos partenaires européens ou américains. Les Nations Unies ont adopté une Stratégie antiterroriste mondiale, mais on a l’impression que la lutte contre ce mal n’est toujours pas menée selon un plan universel commun et de manière cohérente, mais dans en réaction aux manifestations les plus aiguës et les plus barbares de la terreur, lorsque l’indignation publique suscitée par des actions provocantes des terroristes atteint son apogée. Le monde civilisé ne doit pas attendre qu’une autre tragédie similaire à celle du 11 septembre 2001 à New York ou de l’école de Beslan se produise pour commencer à agir de manière collective et déterminée.

Toutefois, je suis loin de vouloir nier les résultats obtenus dans la lutte contre le terrorisme international. Ils sont bien tangibles. Ces dernières années, la coopération entre les services de renseignement et les forces de l’ordre de divers pays s’est nettement renforcée. Mais les réserves dans la coopération antiterroriste sont évidentes. Que peut-on dire si jusqu’à présent, une politique de deux poids deux mesures demeure, et qu’en fonction du pays, on perçoit les terroristes différemment, en les considérant comme "mauvais" ou "pas trop mauvais." Certains n’hésitent pas à utiliser ces derniers dans leur jeu politique, par exemple pour déstabiliser des régimes jugés indésirables.

Je dirais également que toutes les institutions de la société – les médias, les associations religieuses, les ONG, le système d’éducation, la science et les entreprises, doivent être pleinement utilisées dans la prévention du terrorisme. On a besoin d’un dialogue interconfessionnel et, dans un sens plus large, intercivilisationnel. La Russie est un pays multiconfessionnel et nous n’avons jamais connu de guerres religieuses. Nous pourrions apporter notre contribution à la discussion internationale sur ce sujet.

À suivre…

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Lien : http://www.voltairenet.org/La-Russie-et-l-evolution-du-monde

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chiron

 

 

5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 22:44

 

 

 

 

 

Bonsoir !

 

 

 

RIC : Une trilatérale qui promet (Russia & India Report)
Nivedita Das Kundu
Le ministre des Affaires Etrangères russe Sergei Lavrov (au centre) rencontre son homologue indien S.M. Krishna et son homologue chinois Yang Jiechi à Moscou, le 13 avril 2012. Source : AFP/East News

L’heure de la trilatérale Russie-Inde-Chine a sonné et elle aura de plus en plus d’influence sur les décisions internationales, selon Nivedita Das Kundu.



L’équilibre international des pouvoirs est en train de changer en faveur de la paix mondiale. La Russie, l’Inde et la Chine (RIC) entretiennent une collaboration trilatérale depuis 1996. La 11ième édition des rencontres des ministres des Affaires Etrangères de Russie-Inde-Chine (RIC) s’est tenue le 13 avril 2012 à Moscou. L’importance de ce récent meeting des ministres des affaires étrangères du RIC a été renforcée par le fait qu’il se soit tenu moins de 15 jours après le sommet des BRICS à New Delhi. Le principal projet au programme du RIC était de s’opposer à l’unilatéralisme et de promouvoir un ordre international démocratique et pluraliste. Les trois pays croient que les diverses menaces et problèmes ne peuvent pas être réglés seulement par les armes mais doivent aussi être appréhendés sous l’angle politique, social et économique.

La formation d’un axe Russie-Inde-Chine est un projet politique important qui a émergé dans la période qui a suivi la Guerre Froide. L’idée a été promue par le président russe Yeltsin en 1993 et par le premier ministre Yevgeny Primakov en 1996. Les relations indo-russes, sino-russes et sino-indiennes commencent à ouvrir de nouvelles perspectives. Si cela continue, cela stimulera le processus de multi-polarité et cela aura une influence considérable sur les relations internationales. Des pays comme la Russie, l’Inde et la Chine ont besoin d’un monde multi-polaire pour défendre leurs intérêts dans le monde et leur souveraineté. Pour construire un monde multi-polaire, le triangle Russie-Inde-Chine est indispensable. Bien qu’il y ait encore quelques problèmes non résolus entre ces pays, ils évoluent de manière évidente vers une meilleure compréhension les uns des autres.

Les relations entre les trois pays se sont développées pendant la Guerre Froide. Et après la Guerre Froide, elles se sont maintenues parce que la Russie a prouvé qu’elle était l’amie fidèle et à toute épreuve de l’Inde. De même, la relation entre la Chine et l’Inde s’est harmonisée dans les années 1980 et après l’accord de 1993, les relations économiques ont pris un nouvel essor. Les trois pays ont beaucoup d’intérêts communs qui contribuent à la coopération trilatérale. Ils pensent que les Nations Unies doivent avoir le premier rôle dans la résolution des crises et ils soutiennent le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’états souverains. Sur le long terme, c’est la confiance mutuelle qui permettra à ces trois puissances de jouer un plus grand rôle dans la politique internationale et de répondre ensemble aux défis du nouveau siècle. Ils ont cependant besoin de coordonner leurs actions parce que l’environnement international est devenu plus complexe. Leurs importants intérêts nationaux communs et leurs relations amicales de longue date dans les domaines culturel, économique, scientifique et technologique, sont des bases solides de coopération entre ces trois grandes puissances.

Les trois pays ont une longue histoire d’interaction, d’échanges, de coopération et de relations étroites. Dans la période qui a suivi la seconde guerre mondiale, il y a eu des moments de grande amitié et bienveillance entre elles. Il y a aussi eu des périodes de rupture presque totale et de conflits comme pendant la guerre entre l’Inde et la Chine de 1962. Cependant, les trois pays ont compris que leurs relations devaient s’établir à partir d’une réalité stratégique qualitativement différence. Par exemple, il est hors de question pour eux de ressusciter d’anciens types d’alliances contre un troisième pays, pour l’attaquer ou quoi que ce soit ou des accords garantissant un soutien inconditionnel à un autre pays.

Un des domaines principaux de coopération pour les trois pays est la sécurité énergétique. La Russie est un pays qui a des excédents d’énergie tandis que la Chine en manque. En collaborant ces trois états peuvent investir dans des projets communs qui pourraient faciliter le flux de pétrole et de gaz russes vers la Chine et l’Inde. La coopération trilatérale peut améliorer la sécurité énergétique en Asie et dans le monde.

Ils peuvent aussi s’épauler dans le combat contre les mouvements séparatistes. Ils peuvent éviter de soutenir ces mouvements dans les pays les uns des autres, échanger leur expérience pour résoudre les problèmes ethniques et coopérer dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.

Le développement économique continue de la Russie, de l’Inde et de la Chine est devenu le moteur de l’économie mondiale. Il y a beaucoup de similarités entre la situation socio-économique de ces trois pays et la manière dont ils réagissent à la mondialisation. Il faut faire prendre conscience à la population de chacun des pays des avantages d’une coopération entre la Russie, l’Inde et la Chine pour obtenir le soutien des peuples. La mondialisation offre de nouvelles opportunités et pose de nouveaux défis à la Chine, l’Inde et la Russie. Afin de profiter de ces opportunités et de répondre aux défis, un mécanisme permanent qui leur permette de se consulter régulièrement et de coordonner leurs actions est devenu nécessaire.

La coopération trilatérale du RIC a une grande importance géopolitique parce que les trois pays totalisent 2,4 milliards d’habitants, soit 40% de la population mondiale et occupent 22,5% de la surface du globe. Il ne fait aucun doute que les trois pays possèdent d’immenses ressources humaines, un gigantesque potentiel commercial et énormément de ressources naturelles.

Les trois pays ont la difficile tâche de développer leur économie. La Chine a des frontières communes avec la Russie et l’Inde. Les trois pays sont opposés aux alliances militaires et aux guerres. La relation entre les trois pays influe sur les principes de base de la sécurité de l’Asie. Leur coopération aura certainement un impact positif sur la sécurité de l’Asie si elle s’améliore encore et si d’autres pays se mettent à respecter les mêmes principes.

La coopération trilatérale a beaucoup progressé depuis le premier meeting à Moscou en septembre 2001. Le format trilatéral s’est précisé au cours de réunions des ministres des affaires étrangères de ces pays en marge des sessions de l’Assemblée Générale de l’ONU à New York dans les années 2003 et 2004. Une réunion exceptionnelle notable des ministres des affaires étrangères a eu lieu en juin 2005 à Vladivostok en Russie. Suite à cette rencontre la triade a pris une forme plus claire. Au programme des réunions entre les ministres il y a des échanges sur des problèmes cruciaux régionaux et internationaux y compris la guerre contre le terrorisme international, le trafic de drogues et autres problèmes majeurs. L’interaction économique de la triade s’est intensifiée au cours des années suivantes. Au meeting d’octobre 2007 à Harbin en Chine, les ministres des trois pays se sont partagés les tâches : la Chine a pris l’agriculture, l’Inde la santé et la Russie la prévention et la réponse aux urgences. En février 2007 et plus tard en octobre 2007 au cours des réunions tenues à New Delhi en Inde et à Harbin en Chine, il a été décidé de donner un caractère structuré et dynamique aux relations trilatérales pour promouvoir la coopération pratique. Le mécanisme de consultation entre les dirigeants des départements territoriaux des ministères des affaires étrangères de Russie, d’Inde et de Chine s’est révélé le vecteur essentiel dans la réalisation de ces objectifs. Il a été décidé de se réunir de la sorte régulièrement et au moins une fois par an et depuis il y a un meeting annuel des ministres des affaires étrangères du RIC.

Ces dernières années la triade a fait preuve d’une coordination étroite sur les problèmes internationaux majeurs. Pendant la dernière réunion du RIC à Moscou, les trois pays ont pris la même position sur la crise syrienne et le nucléaire iranien en refusant l’intervention. Ils ont soutenu l’initiative de paix de Kofi Annan en Syrie. Selon le RIC, l’Iran a un droit souverain à l’énergie nucléaire pacifique et le RIC a fortement insisté pour que le problème soit résolu par le dialogue politique et diplomatique et par des consultations entre l’Iran et l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique. Dans sa déclaration conjointe, le RIC a réitéré son inquiétude par rapport à l’Afghanistan et aux victimes du terrorisme et du trafic de drogues généré par le conflit Afghan. Leur déclaration conjointe faisait état de leur engagement pour assurer la stabilité en Afghanistan et de leur engagement à contribuer à la stabilité et la sécurité dans le cadre de l’ONU ou à travers d’autres initiatives locales, comme l’Organisation de Coopération de Shanghai dont la Russie et la Chine sont membres ou observateurs et l’Inde observateur. Le rapprochement des membres du RIC se manifeste clairement dans différentes assemblées, des Nations Unies aux sommets du G20, en passant par l’Organisation coopérative de Shanghai, les réunions Asie-Europe, les réunions sur le climat, les sommets de l’Asie orientale, etc...

Ces trois pays sont très complémentaires en ce qui concerne les ressources naturelles, la qualité des services, la qualification des travailleurs, la capacité technologique et industrielle. Ils ont tous une forte activité entrepreneuriale et sont performants dans l’innovation et la technologie. De plus, le niveau d’interaction actuelle commerciale, économique et financière est très inférieur au potentiel. Il y a donc des perspectives considérables de coopération technologique et innovatrices. Le RIC a déjà créé des organes subsidiaires comme la réunion des experts du RIC sur la gestion des catastrophes, le forum trilatéral des affaires, le dialogue trilatéral des universitaires et il a organisé des projets et des conférences trilatérales dans ces domaines spécifiques. Toutefois pour les trois pays, c’est la sécurité alimentaire et des produits de première nécessité qui va devenir le premier souci et c’est un domaine dans lequel la coopération étroite et la compréhension seront de plus en plus nécessaires à mesure que l’intégration des trois états dans le marché mondial avancera.

Les réunions régulières des ministres des affaires étrangères des trois pays jouent une rôle essentiel dans la consolidation trilatérale. Le rôle principale des échanges de la triade est de créer un bon climat entre les trois pays, d’améliorer le paradigme de la sécurité dans la région et de renforcer la compréhension et la confiance mutuelles qui sont nécessaires pour solutionner d’éventuels problèmes bilatéraux. Les principes mis en oeuvre dans le dialogue trilatéral sont l’égalité, la confiance mutuelle et le consensus. La coopération trilatérale a énormément progressé et aussi longtemps que la patience et la persévérance ne se tariront pas, la coopération entre ces trois pays ne fera que croître et embellir.

Nivedita Das Kundu

Nivedita Das Kundu est directeur adjoint (recherche) à Indian Council for Social Science Research, New Delhi, Inde et analyste de politique étrangère.

Pour consulter l’original : http://indrus.in/articles/2012/04/24/ric_trilateral_set_to_s...

Traduction : Dominique Muselet pour LGS

URL de cet article 16571
http://www.legrandsoir.info/ric-une-trilaterale-qui-promet-russia-india-report.html

 

 

 

Lien : http://www.legrandsoir.info/ric-une-trilaterale-qui-promet-russia-india-report.html

 

 

Source : http://www.legrandsoir.info/ric-une-trilaterale-qui-promet-russia-india-report.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chiron

 

 

5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 12:48

 

 

 

 

Le 9 mai en Arménie: une grande victoire pour la nation
15:34 05/05/2012
Par Gaguik Bagdassarian, RIA Novosti

L'Arménie est l'un des pays de l'espace postsoviétique où la célébration de la Victoire dans la Grande guerre patriotique n'a pas subi de métamorphoses significatives. Les cataclysmes historiques à la charnière des époques n'ont pas réussi à déformer la perception de cette date aux yeux de la société.

Cette attitude traditionnelle envers la fête de la Victoire (célébrée le 9 mai) ne s'explique pas seulement par la prise de conscience de l'échelle universelle et de l'importance de la défaite du fascisme, mais également par une certaine "arménisation" de la fête qui lui apporte une touche nationale nettement marquée, le sentiment sincère et la fierté d'avoir contribué à la victoire.

Les maréchaux, les généraux et les amiraux

Quelle que soit l'enseignement de l'histoire dans les écoles et les universités arméniennes, quels que soient les changements apportés aux programmes scolaires, les habitants arméniens savent dès le plus jeune âge combien de maréchaux, de généraux et d'amiraux le peuple arménien a sacrifié à la puissance soviétique pendant les années de la guerre. Combien de Héros de l'Union soviétique ont été élevés par les mères arméniennes et combien de divisions ont été envoyées sur le front, formées d'Arméniens qui avaient à peine réussi à se remettre du génocide, des guerres et des risques de disparaître au début du XXe siècle.

Quatre commandants: le maréchal de l'Union soviétique Ivan Bagramian, le maréchal des forces blindées Amazasp Babadjanian, le maréchal de l'aviation Sergueï KHoudiakov (Armenak Khamferiants), le maréchal des forces du génie Sergueï Aganov, ainsi que l'amiral de la marine Ivan Issakov (Ovannes Issaakian) sont au sommet de la hiérarchie militaire, sur laquelle le temps, les courants politiques et les intérêts n'ont pas d'emprise.

93 généraux, 105 Héros de l'Union soviétique, 27 chevaliers de l'Ordre de la gloire s'ajoutent à ce panthéon en apportant à l'expression "Guerre patriotique" un sens réel compréhensible aussi bien pour les représentants de l'ancienne génération que pour les jeunes.

L'Arménie est fière d'avoir envoyé au front six divisions d'infanterie motorisée, dont une, la 89e, est arrivée jusqu'à Berlin.

Ces priorités ancrées au sein de la société sont prises en compte par toutes les forces politiques sans exception, indépendamment de leurs préférences et convictions. Le respect de la fête et la glorification des héros nationaux sont des choses indispensables dans le comportement de l'élite politique arménienne.

Le sens sacré du 9 mai

La contribution des Arméniens à la Victoire est effectivement importante. Selon diverses sources, jusqu'à 600.000 Arméniens combattaient sur le front, dont 300.000 ressortissants d'Arménie même, 200.000 venant d'autres républiques soviétiques, et encore 100.000 de pays étrangers. La moitié d'entre eux n'est pas revenue.

A cette époque, la population de l'Arménie dépassait à peine 1,3 million d'habitants, ce qui ajoute un caractère tragique à cette triste statistique.

Les historiens et les vétérans de la Grande guerre patriotique sont convaincus que le sang de centaines de milliers de compatriotes a permis de sauver l'Arménie d'une destruction définitive.

"On était conscient que la victoire des fascistes aurait entraîné l'irruption en Arménie de 26 divisions turques, qui attendaient à la frontière de notre pays", a déclaré à l'agence

Novosti-Armenia Petros Petrossian, président du Comité des anciens combattants et des vétérans des forces armées d'Arménie. Selon lui, l'avenir de l'Arménie ne tenait qu'à un fil à cette époque.

Le sauvetage d'un nouvel éventuel génocide est un facteur important, et pour cette raison les Arméniens éprouvent un respect particulier pour les vétérans de la guerre qui, selon Petros Petrossian, ne sont plus très nombreux dans la république – 2.440 personnes, dont 257 femmes. Parmi eux, 25 survivants du blocus de Saint-Pétersbourg et 22 prisonniers expédiés aux travaux forcés en Allemagne.

Le président du Comité souligne le soutien apporté aux vétérans par le président arménien Serge Sargsian et le ministre de la Défense Seïran Oganian.

L'étude des biographies et des exploits des commandants militaires soviétiques d'origine arménienne font partie intégrante de l'éducation patriotique au niveau gouvernemental.

On baptise en leur honneur des écoles militaires, des polygones et des décorations nationales de l'Arménie indépendante portent leurs noms.

Par ailleurs, l'élite politique du pays associe directement l'héroïsme des vétérans de la Grande guerre patriotique aux réussites de l'Arménie contemporaine, en faisant référence à la continuité des processus historiques, en associant les événements importants pour le pays et en conférant un sens symbolique et sacré à la journée du 9 mai.

De plus, fait remarquer Sergueï Minassian, chef du département d'études politiques de l'Institut du Caucase à Erevan, contrairement à de nombreux nouveaux Etats, la russophobie en Arménie n'a jamais été et n'est prédominante ni dans la société, ni au sein de l'élite politique.

Par conséquent, la perception de la journée de la Victoire ne peut pas être négative ou politisée, contrairement à ce qui se passe dans de nombreux autres pays postsoviétiques.

Une histoire dont on peut être fier

La journée de la Victoire est célébrée en Arménie au plus haut niveau gouvernemental.

La matinée débute par les messages du président, du président du parlement, du premier ministre et du ministre de la Défense. Les dirigeants politiques et militaires d'Arménie ainsi que le clergé, selon la tradition, déposent des gerbes devant la Flamme éternelle près de la Tombe du soldat inconnu dans le Parc de la Victoire à Erevan.

Le défilé conjoint de l'armée arménienne, de la 102e base russe et de la direction frontalière du FSB russe en Arménie est l'apothéose des festivités. Traditionnellement, dans le Parc de la Victoire on met en place une "popote" pour les vétérans de la Grande guerre patriotique, où ils sont félicités par les dirigeants, ainsi que les habitants et les visiteurs de la capitale qui leur offrent des fleurs et prennent des photos en souvenir.

L'attitude des représentants de l'élite politique envers les vétérans le 9 mai est également très respectueuse. Et les soldats arméniens actuels à Erevan sont considérés comme des continuateurs des traditions glorieuses des héros de la Grande guerre patriotique.

"La cause des vétérans, de nos grands-pères et de nos pères, n'a pas été vaine. Leurs exploits se sont reflétés sur les victoires de notre histoire contemporaine et sur l'activité de notre génération", affirme le ministre arménien de la Défense Seïran Oganian.

Aucun sondage n'a été réalisé auprès de la société arménienne pour la fête de la Victoire, mais le sociologue arménien Agaron Adibekian ne doute pas que les Arméniens perçoivent cette date de manière très positive.

"C'est un fragment de notre histoire, dont nous sommes fiers… L'attitude envers la guerre, telle qu'on peut la voir dans les pays baltes ou avec les nationalistes ukrainiens, n'a jamais existé en Arménie, et ce ne sera jamais le cas. C'est notre victoire!", a souligné le sociologue.

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction

 

 

 

Lien : http://fr.rian.ru/discussion/20120505/194570633.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chiron

4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 21:32

 

 

 

 

Des artistes et intellectuels appellent à voter Sarkozy :

 

Une vingtaine d'artistes et d'intellectuels, dont Gérard Depardieu, Charles Aznavour ou Jean d'Ormesson, ont appelé vendredi à voter le 6 mai pour Nicolas Sarkozy au nom de la "vérité" en dénonçant les "outrances" des médias qui en ont fait un "ennemi à abattre".

Dans cette tribune, ces personnalités déplorent les critiques qui ont récemment visé leur champion, notamment dans L'Humanité qui l'a comparé à Pétain, en jugeant qu'elles désignaient "à la vindicte, non plus un adversaire politique à défaire, mais un ennemi à abattre".

"La volonté de diviser qu'on lui prête est en réalité commandée par le refus d'un immobilisme dont la France, dans les circonstances actuelles, ne se remettrait pas. Sa façon de bousculer les habitudes est dictée par l'urgence même de la situation que le pays doit affronter", plaident-elles.

"Et quant à son inculture prétendue, elle dissimule une grande curiosité pour tout ce qui a trait à la création et au patrimoine", poursuivent ces écrivains, cinéastes, éditeurs ou acteurs en rappelant qu'il a été "le seul dirigeant occidental à accroître de plus d'un cinquième les moyens du ministère de la Culture" malgré la crise.

"Si l'on veut le rassemblement, si l'on veut la justice, il faut commencer par dire la vérité. La vérité sur l'état de nos comptes publics. La vérité sur l'immigration. La vérité sur la situation du monde et l'avenir de l'Europe. La vérité sur la nécessaire poursuite des réformes, si nous voulons sauver l'essentiel de ce qui nous fonde comme nation", ajoutent-ils.

"Cette vérité, aujourd'hui, dérange: c'est la cause profonde de l'antisarkozysme. Mais cette vérité est aussi incontournable: c'est la raison pour laquelle nous appelons dimanche prochain à voter Nicolas Sarkozy", conclut le texte publié sur le site internet du candidat de l'UMP.

Parmi ses signataires figurent Charles Aznavour, Gérard Depardieu, Claude Lelouch, les éditeurs Bernard Fixot et Valérie-Anne Giscard d'Estaing, le comédien Stéphane Freiss, les producteurs Thomas Langmann et Alain Terzian, l'historien Emmanuel Le Roy Ladurie, les écrivains Jean d'Ormesson et Denis Tillinac ou le "sociologue Michel Maffesoli.

 
Pour ma part j'ai changé d'avis, je voterai Sarkosy au lieu de l'abstention
Vla
Pas d'idiot débile ps au gouvernement...
J'ajouterai cette infos avec une pertinence :)
Nicolas Sarkozy joue à fond son rôle d'outsider

Mots clés : Presidentielle, Nicolas Sarkozy

Par Charles Jaigu Mis à jour le 04/05/2012 à 22:45 | publié le 04/05/2012 à 20:12 Réactions (24)
Durant la campagne, les sondages ont toujours donné Nicolas Sarkozy derrière François Hollande.
Durant la campagne, les sondages ont toujours donné Nicolas Sarkozy derrière François Hollande. Crédits photo : KENZO TRIBOUILLARD/AFP

Le chef de l'État veut croire jusqu'à dimanche, 20 heures, qu'une surprise est possible.

Nicolas Sarkozy aura combattu jusqu'à la dernière minute de cette longue campagne, la deuxième plus longue pour un président de la République sortant, après Jacques Chirac, qui s'était déclaré quatre jours plus tôt, un 11 février 2002. Ce samedi, il se reposera chez lui, à Paris. Il votera le lendemain, vers 11 h 30, comme il l'avait fait dans la matinée du dimanche 22 avril. Puis il attendra les résultats, sans doute de son bureau à l'Élysée. Quoi qu'il arrive, «qu'il gagne ou qu'il perde», le président-candidat fera le déplacement jusqu'à la salle de la Mutualité, où l'attendront les militants, pour s'adresser aux Français.

Inlassable poursuivant d'Hollande, Nicolas Sarkozy restait convaincu, ce vendredi, que le score serait «très serré», et qu'une «surprise» serait possible. Un dernier sondage publié vendredi soir par l'institut Ifop pour Europe 1 et Paris Match le plaçait à 48 %. Un résultat encore jamais atteint par Nicolas Sarkozy. Cela confirme la tendance générale observée depuis le début de la semaine.

Pour réussir l'exploit, pour faire mentir toutes les prédictions - des sondages comme des commentateurs -, Nicolas Sarkozy a besoin d'aligner plusieurs planètes, ce qui, pour les connaisseurs du ciel électoral, relèverait d'une authentique prouesse. «Nous avons besoin d'une hypermobilisation à droite, d'une légère démobilisation à gauche», résume l'un de ses proches. «C'est une élection extrêmement serrée, résume Franck Louvrier, le conseiller chargé de la communication du QG de campagne. Au premier tour nous avons 500 000 voix d'écart avec Hollande, au deuxième tour, chaque point vaut 350 000 voix.» Pour lui, qui fait partie des derniers des croyants en la victoire avec un autre grognard, Henri Guaino, et le président lui-même, «on sous-estime trop le fait que le bloc des droites est très haut».

«Gavroche sur les barricades»

Président sortant, Nicolas Sarkozy savait depuis le début qu'il n'aurait pas la partie facile. Il devait assumer le bilan d'un quinquennat marqué par des crises économiques et financières lourdes. Dans ces deux mois et demi de campagne, il a eu le sentiment qu'on lui en demandait néanmoins beaucoup plus qu'aux autres candidats. «C'est comme ça, je dois sauter 2,20 m, alors que pour les autres 1,80 m, ça suffit», a-t-il souvent confié à ses amis.

Il lui a fallu batailler d'abord pour défendre un bilan. François Hollande l'avait affublé d'une jolie et méchante formule: «Grand prometteur, petit donneur.» Le président sortant ne lui a jamais répondu ce que certains lui avaient suggéré: «Grand commentateur, tout petit faiseur.» Car Sarkozy n'a jamais osé cogner sur le vrai point faible de François Hollande: un talent reconnu et apprécié des journalistes pour «commenter la vie politique dans des meetings souvent très drôles», certes, mais un cursus honorum particulièrement léger. «Il ne peut rien en dire, car on lui reprocherait de défendre un système clos. Cela voudrait dire qu'on ne pourrait pas donner sa chance à des hommes neufs», objectait l'un de ses conseillers. C'est pour cette raison que Nicolas Sarkozy s'est abstenu de toute attaque sur le «bilan» de François Hollande pendant le débat télévisé, se contentant de s'étonner que François Mitterrand ne lui ait «jamais confié la moindre responsabilité dans un gouvernement en dix ans».

Ne pas apparaître comme l'homme du système, mais comme l'outsider qu'il est, au fond, depuis toujours. Telle a été la ligne que s'est fixée Nicolas Sarkozy. En confiant à un ami qu'il avait fait «la campagne de Gavroche sur les barricades», le président a résumé l'esprit de cette présidentielle. Il n'a pas été le seul à se placer sur la ligne de crête toujours dangereuse de la rébellion contre le système. Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, en professionnels de la protestation, ont ajouté encore au climat frondeur de la bataille électorale. Mais, au deuxième tour, le président sortant a accompli l'exploit d'apparaître comme l'homme en rupture de ban avec «le système politico-médiatique», qu'il a dénoncé à plusieurs reprises dans ses meetings, sous les applaudissements de ses sympathisants.

Seul contre tous

À deux jours de la fin, l'annonce par François Bayrou d'appeler à voter François Hollande lui a fourni une nouvelle justification: «La position de François Bayrou le remet dans le camp des politiciens, il rejoint le candidat du système», décrypte l'un de ses proches. Ce dernier considère que cela devrait accélérer «le report des voix de Le Pen vers Sarkozy». Face à François Hollande, «membre de la Cour des comptes», et «énarque», le président-candidat se veut donc avant tout l'outsider face à l'establishment et la pensée unique. La défection du candidat MoDem n'a pas surpris Nicolas Sarkozy. «Il n'en attendait rien. Il savait que Bayrou cherchait un prétexte pour se démarquer de lui, alors il a dénoncé la dérive droitière».

La vérité est sans doute un peu différente. Les proches de Sarkozy avaient nourri l'espoir d'une position plus neutre. Mais le choix final du leader centriste leur a permis d'écrire en caractères gras l'histoire d'un candidat, Nicolas Sarkozy, seul contre tous. Une histoire qui ressemble à ce qu'il est, et qui souvent plaît aux Français. C'est du moins ce qu'espèrent les amis du chef de l'État, chez ceux qui y croient encore.

 

 

 

Voici la pertinence de l'infos détaché de l'article :

 

 

Il lui a fallu batailler d'abord pour défendre un bilan. François Hollande l'avait affublé d'une jolie et méchante formule: «Grand prometteur, petit donneur.» Le président sortant ne lui a jamais répondu ce que certains lui avaient suggéré: «Grand commentateur, tout petit faiseur.» Car Sarkozy n'a jamais osé cogner sur le vrai point faible de François Hollande: un talent reconnu et apprécié des journalistes pour «commenter la vie politique dans des meetings souvent très drôles», certes, mais un cursus honorum particulièrement léger. «Il ne peut rien en dire, car on lui reprocherait de défendre un système clos. Cela voudrait dire qu'on ne pourrait pas donner sa chance à des hommes neufs», objectait l'un de ses conseillers.

 

 

Ici :

 

C'est pour cette raison que Nicolas Sarkozy s'est abstenu de toute attaque sur le «bilan» de François Hollande pendant le débat télévisé, se contentant de s'étonner que François Mitterrand ne lui ait «jamais confié la moindre responsabilité dans un gouvernement en dix ans».

A bon entendeur :)
Le ps ne pas oublier le fiston mitterant et ses penchants  pedophile et
dsk et ses frasques sexels, la corruption du pas de calais etc ...
Pas de ps au gouvernement

Si c'est non pour Sako c'est double NON pour ce type hollande débile sans personnalité ni intégrité de surcroît fuyard...

 

 

Aussi qu'il n'attend pas pour donner une explication au sujet de la plainte contre lui voici :

 

 

http://patserge96.blogspot.fr/2012/04/plainte-contre-francois-hollande-et.html

 

 

 

 

L'histoire de France "scandales scandales scandales"

 

 

 

 

Pas de ps au gouvernement
Chiron
4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 20:58

 

 

 

 

 

Je vote pour Nicolas Sarkosy, pas de ps au gouvernement !

 

 

 

 

Bonjour !

 

 

France tous ensemble pour le meilleur face au pire!!!

 

 

Entre le 1er mai et le débat :

 

 

 

 

Le candidat hollande qui semble déjà épuisé et s'affaisse sur la tribune avec en prime un hommage à un mort lors du discourt du 1er mai, vla...

 

 

 

 

 

La France morte c'est le ps...

 

 

 

 

 

 

Ensuite, les moi président, d'hollande pendant le débat, 15 fois sur trois minutes...

 

 

Par contre Sarko était trés calme, vrai, 5 ans de terrain avec des erreurs c'est clair mais au moins, lui, on le connait et avec tous ses défauts mais aussi ses qualités...

 

 

 

Nul n'est parfait...

 

 

Aprés, s'il y a un aprés, la France américanisé sera magrébisé vla...

 

 

Stop à cela, la France est la France universelle, certe, mais c'est la France, avec une identité...

 

 

Si nous sommes tous semblables sur la forme, nous sommes tous différents sur le fond... 

Le respect est une relation entre égaux...

 

 

Il faut appelez un chat un chat...

 

 

 

 

Ce que je retiens c'est qu'on est dans la même situation du choix entre Chirac et Sarko et quand la situation ne se prête pas pour un changement, il vaut mieux gardé ce qu'on a "on sait ce qu'on perd pas ce qu'on retrouve...

 

 

 

Du moins si "je parle de tous les ignobles scandales du ps"...

 

 

 

 

Pauvre France...

 

 

Quand on est dans un pays, il faut qu'on sache dans lequel on se trouve...

 

 

 La composition du gouvernement doit être représentatif du pays...

 

 

Le gouvernement doit resté le gouvernement de France pas d'ailleurs...

 

 

 

France il est temps de retrouvaient tes valeurs...

 

 

 

France tu est à été et restera...

 

 

 

Eternelle et universelle...

 

 

 

 

Français,  préparaient vos passe-ports, valises etc auquel cas...

 

 

 

 

Et pour finir,

 

 

Relations Humaines

"La grandeur d'un métier est peut-être avant tout, d'unir les Hommes.

Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des Relations Humaines.

En travaillant pour les seuls biens matériels, nous batissons nous-mêmes notre prison, avec notre monnaie de cendre qui ne procure rien qui vaille de vivre."


                                                                                                                                       Antoine de Saint- Exupéry 

 

 

 

Lien : http://bernard-romain.over-blog.com/article-etre-juste-102656210.html

 

 

 

Si c'est non pour Sako c'est double NON pour ce type hollande débile sans personnalité ni intégrité de surcroît fuyard...

 

 

Aussi qu'il n'attend pas pour donner une explication au sujet de la plainte contre lui voici :

 

 

http://patserge96.blogspot.fr/2012/04/plainte-contre-francois-hollande-et.html

 

 

 

 

L'histoire de France "scandales scandales scandales"

 

 

 

 

 

  Dernière chose, trés importante, au sujet des frontières il est urgent de prendre des mesures de sécurité...

 

 

 

 

Vla...

 

 

 

  Et enfin, je n'ai rien contre les étrangers, j'ai moi même du sang Russe dont je suis trés fière. :)

 

 

 

 

 

Quand un prince se conduit en prince, un ministre en ministre, un père en père, un fils en fils, un pays est gouverné. "Confucius"

 

 

 

 

 

Sarko ne s'est pas fait dominé au contraire il nous a permis de voir le vrai visage d'hollande...

 

 

 

 

 

Verdict "je voterai Sarkosy" :):):) 

 

 

 

  hollande est un idiot doubblé d'un imbécile intello qui ne sait changé d'avis vla...

 

 

Cette France à besoin d'être remise sur pied, alors une dernière chance :) :) :)

 

 

 

 

Nous ne sommes ni l'amérique ni le magreb, nous sommes la France, faut juste la représenté dans sa diversité oui mais avec des limites c'est à dire pas DE PÉDOPHILES NI DE GENS QUI COLLABORENT...

 

 

 

 

Les crimes de PÉDOPILIE DOIVENT ETRE PUNIS... 

 

 

La diversité toléré oui mais pas la diversité subit imposé ou immité...

 

 

 

Il y a malgré tout deux blocs qui se crées résistants ou collabos, "lire entre les lignes de ce post... :)

 

 

Aussi je pense que comme les anciens on quitté leurs pays à un moment cette fois ce sera les petits enfants qui vont quitté...

 

 

Mon Dieu que d'idiots, mesquine et manque de savoir vivre en france...

 

 

ps parti ennemi de la France

 

 

 Ceci explique cela...

 

 

 

 

 A bon entendeur... 

 

 

 

Lien vers cet article : http://chiron.over-blog.org/article-france-tous-ensemble-pour-le-meilleur-face-au-pire-104511335.html

 

 

Aussi pour pouvoir parler du ps en toute connaissance de cause, les grosses magouilles sournoise et lache ce sont des laches... 

 

 

 Plus, génocide des vieux mineurs...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chiron